Même quand on a comme moi des connaissances en prise de vue vidéo à peine plus élevées que celles d'un nouveau-né prématuré, il est bien difficile de rester indifférent à un caméscope qui porte le nom de NEX, possède un capteur CMOS Exmor au format APS-C qui ressemble comme deux gouttes d'eau à celui des NEX-3 et NEX-5, et utilise le même système d'objectifs interchangeables à monture E.

Ce NEX-VG10E est le premier caméscope AVCHD grand public à objectifs interchangeables. Il offrira aux habitués des caméscopes classiques le même choc qu'aux photographes utilisateurs de compacts ayant acheté un NEX : une qualité d'image au top et un contrôle de la profondeur de champ. Le capteur CMOS APS HD du NEX-VG10E est en effet près de 20 fois plus grand que ceux des caméscope traditionnels, ce qui en prime lui confère une très grande sensibilité en faible lumière.

Ce caméscope filme en full HD 1920x1080 à 24 Mbps (pour sans doute du 50 ou 60 fps entrelacées en AVCHD FX, à confirmer). Il possède un autofocus continu,  un zoom progressif, un écran LCD 3" 921.600 points (sans doute identique à celui des NEX-3 et NEX-5), un viseur vidéo haute définition de 1,1 Mpx et un micro stéréo spatial à quatre capsules.

Pour l'occasion, Sony mettra sur le marché son troisième objectif en monture E, un 18-200 mm f/3.5-5.6 stabilisé en mode actif. En mode vidéo, la plage de focales équivalente 24x36 est de 32.4-360mm (27-300 mm en mode photo).

Le plugin LR/Mogrify pour Lightroom écrit par Tim Armes a connu beaucoup de succès, y compris sur Alphanum, le premier article que nous lui avons consacré étant actuellement en tête des articles les plus lus ! Les questions en commentaires et via le formulaire de contacts sont nombreuses, certaines à cause de l'âge de notre article dont certains éléments sont obsolètes.

Il était donc temps de refaire un tutoriel tout neuf, d'autant que le plugin a gagné plusieurs nouvelles options et qu'il vient d'être rebaptisé LR/Mogrify, suivi d'un nom de version, pour des raisons de continuité dans les mises à jour. Nous évoquerons au fil du tutoriel sa pertinence dans l'environnement de Lightroom 3, qui propose un panel d'options d'exportation plus vaste que dans ses premières versions.

LR/Mogrify est une interface entre Lightroom et le logiciel Mogrify d'Imagemagic, qui propose quantité d'outils de post-processing d'images bitmap en lignes de commande (donc d'un emploi peu aisé pour les non initiés). Il complète les options d'exportation de Lightroom et permet, pour de nombreux usages, d'éviter un traitement additionnel à l'extérieur du logiciel. Vous pourrez ainsi, au moment de l'export, ajouter une bordure complexe, un watermark ou des annotations à vos photos, procéder à un redimensionnement, une projection dans un autre espace de couleur ou une accentuation de sortie. A titre personnel, je l'utilise sans discontinuer depuis sa sortie, avec le plus grand bonheur.

Je vous propose dans ce tutoriel un pas à pas qui fera le tour de toutes les options proposées, en commençant par la procédure d'installation qui n'est pas très simple pour les utilisateurs Windows.

Ce numéro de Déclic Photo daté de Juillet-août est arrivé assez tard, sans doute pour laisser respirer sur les rayonnages des kiosques à journaux le traditionnel hors série du magazine sur le matériel photo.

Le sujet principal dévore une bonne moitié de la couverture : que valent vraiment les reflex experts ? Dans l'édito, Denis Boyard s'interroge sur l'avenir des gros boîtiers pros monobloc, qui coûtent cher et ne sont finalement guère plus efficaces que les 5DMkII, D700 ou Alpha 850, bien moins onéreux. La vitesse d'obsolescence du matériel est telle qu'il est bien difficile pour un pro hors agence de rentabiliser de tels investissements, les difficultés que traverse la profession n'arrangeant rien à l'affaire.

Le même Denis Boyard nous propose un maxi-test du NEX-5 sur pas moins de 8 pages. Une fois de plus, son test est excellent. S'il n'est pas assis sur une pléthore de graphes issus d'un labo pro, il résulte d'une véritable prise en mains, qui a donné du temps au temps pour maîtriser l'engin. Qui plus est, l'auteur est parvenu à une objectivation de son ressenti personnel, dont il a su se dégager pour offrir à tous les lecteurs, quels que soient leur niveau et leurs attentes, les clés pour déterminer si ce nouveau concept est en mesure de les satisfaire. A chaque spécificité du NEX est accordée l'importance qu'elle a vraiment dans le cadre d'une pratique photo en régime de croisière, au-delà de la phase d'apprentissage initiale. Et puisque nos lecteurs trouvent qu'on a parfois la dent dure avec les magazines que nous chroniquons, je vais en rajouter une louche sur ce test : il donne envie de faire de la photo, quand d'autres font plutôt songer à se mettre à la poterie ou au macramé...

Le DAM Book de Peter Krogh, excellemment traduit en français par Gilles Théophile et Volker Gilbert, est un livre paradoxal. Impressionnante encyclopédie du catalogage, du flux de production (hors développement des RAW) et de la sauvegarde des données, il s'accompagne d'une mise en pratique par un photographe professionnel rompu à ces processus qu'il applique depuis des lustres. Si la lecture de ce gros livre est toujours passionnante, elle doit se faire avec un minimum d'esprit critique car les méthodes et les stratégies évoquées ne sont pas nécessairement adaptées à tous les usages ni à toutes les bourses, et certaines sont quelque peu obsolètes.

Il faut donc lire cet ouvrage comme une ouverture sur le vaste champ des possibles, augmentée d'un témoignage de premier ordre. L'auteur ne vous offre pas une "méthode en sept points" pré-mâchée, et compte sur votre intelligence pour extraire de cette somme considérable les éléments pertinents pour votre propre pratique photographique. Quels que soient votre niveau de connaissances, vos besoins et vos attentes, vous apprendrez énormément de choses dans cet ouvrage très structuré, qui peut se picorer chapitre par chapitre.

Je vous propose un aperçu du contenu de ce DAM Book.

Avant de nous intéresser aux zooms transtandard à ouverture constante, nous revenons aujourd'hui aux focales fixes avec deux 14mm testés sur l'Alpha 900. Il s'agit d'une focale ultra grand angle dont l'usage est marginal sur un capteur 24x36, tellement marginal que Sony n'en propose pas à son catalogue (Minolta non plus avant la reprise de ce dernier). Il faut donc chercher chez les constructeurs tiers où l'on trouve quatre 14mm : deux chez Sigma (un f/3.5 et un f/2.8) , un chez Tamron, et un chez Samyang.

Ce test est ainsi l'occasion de voir ce que donne le nouveau Samyang 14 f/2.8, que l'on trouve en France depuis un peu moins d'un mois. Nous avons vu que pour les 85mm, ce constructeur tiers offrait une alternative crédible. Il était donc intéressant de voir s'il confirmait cet essai sur un grand angle, bien plus difficile à réaliser. Rappelons au passage que la sortie de ce 14 f/2.8 a été repoussée de plusieurs mois afin de "corriger" la copie.

Voici donc une présentation de deux focales fixes 14mm, testées sur l'Alpha 900 :

• Sigma 14mm f/2.8 EX Aspherical
• Samyang 14mm f/2.8 IF ED MC Aspherical

Nous étions bien curieux de lire le test du NEX dans ce numéro de juillet du Monde de la Photo, pour voir si la rédaction était passée comme tant d'autres à côté du concept de ce compact à objectifs interchangeable. Bonne nouvelle : point de hors-sujet dans le test de Laurent Katz.

L'analyse du NEX-5 est conforme à la réalité de l'appareil, et si la question d'un usage expert est posée, elle ne vient qu'après l'évaluation de son utilisabilité par les amateurs. Le large éventail des fonctionnalités photo et vidéo est bien décrit, et nous partageons certaines critiques émises (en particulier l'absence d'accès direct au réglage des ISO). On pourra en revanche regretter que l'auteur passe si vite sur la qualité du capteur, qui est pourtant une qualité majeure du NEX comme l'a montré DxO Labs, alors que l'ergonomie du boîtier occupe une place bien plus importante dans le texte.

C'est, comme souvent chez MDLP, au moment de la notation que le malaise s'installe. Le test du Panasonic G2 situé juste avant celui du NEX incite naturellement à la comparaison. On découvre ainsi avec étonnement que malgré le mode Panorama 3D, le DRO, le HDR, le mode anti-flou, la vidéo Full-HD et j'en passe, le NEX est noté 7,5/10 dans la rubrique Fonctions, contre 8/10 au G2 dont la fiche fonctionnelle est assez squelettique. La finition est également moins bien notée alors que le NEX possède un superbe boîtier en magnésium. Quant au rapport qualité/prix, il est meilleur pour le G2 qui est pourtant plus cher sans offrir une meilleure qualité d'image. Comprenne qui pourra. Pour notre part, nous y avons renoncé... A signaler le complément de test avec un boîtier de série, publié sur le site MDLP, qui porte la note globale à 8/10. Le magazine y étrenne le concept de rapport qualité/bruit, qui nous aurait fait sourire dans une circonstance plus plaisante.

Le site DxOMark, qui a très récemment étendu son champ d'intervention aux optiques, vient de mettre en ligne les résultats obtenus pour les NEX-5 et NEX-3. Les performances mesurées pour ces boîtiers sont excellentes, et conformes à ce que les tests sérieux publiés à ce jour ont indiqué.

Il faut considérer le classement global produit par DxOMark avec prudence car des types de capteurs très dissemblables y sont comparés directement (même si le mode "Print" produit une normalisation qui évite l'écueil du pixel peeping). En réduisant ce classement aux boîtiers comparables, ceux à capteurs APS-C, le NEX-5 arrive en 5ème position, juste derrière le Nikon D300s et devant tous les autres boîtiers Sony APS-C (même si les meilleurs d'entre eux ne sont pas très loin derrière). Le NEX-3, qui est doté du même capteur, est juste derrière.

Cela peut sembler normal qu'un capteur de dernière génération fasse mieux que ceux embarqués dans des boîtiers plus anciens, mais la singularité est que l'on parle d'ici de boîtiers compacts à objectifs interchangeables et non de reflex. Les résultats du Samsung NX10 et du Panasonic G2 ne sont pas encore disponibles, mais les NEX sont largement devant les autres boîtiers hybrides, surtout si on ne considère que ceux au gabarit relativement compact.

Je vous propose d'examiner quelques résultats, parmi tous ceux que propose DxOMark.

Conformément à ce qui avait été indiqué lors du lancement des NEX, une mise à jour du firmware ouvre la possibilité de réaliser des images 3D par balayage panoramique.

Ce mode Panorama, qui est l'une des fonctionnalités photo les plus étonnantes et novatrices des NEX (nous en parlerons dans le troisième volet de notre test complet), gagne donc en potentiel, mais il faudra bien évidemment une TV 3D pour visualiser le résutat.

La mise à jour du firmware apporte également de petites améliorations aux NEX-3 et NEX-3 :
• amélioration de la prise de vue panoramique classique en 2D ;
• diminution de la consommation d’énergie lorsque l’appareil photo est éteint ;
• démarrage plus rapide en conditions de faible luminosité.

Ce dernier point laisse un peu perplexe, mais il concerne sans doute la mise sous tension des NEX, plus lente que celle d'un reflex.

Pas de modification de l'ergonomie des commandes pour le moment, espérons que cela pourra être le cas lors d'une prochaine mise à jour.

Le nouveau firmware est disponible dès à présent au téléchargement sur le site d’assistance de Sony Europe.

Après une impasse le mois dernier due à un gros manque de disponibilité, Alphanum vous propose ce mois-ci de retrouver la chronique de Réponses Photo. Et l'actualité mérite qu'on s'y attarde, le test du Sony NEX 5 (comparé au Panasonic Lumix G2) effectué par une revue très attachée à la tradition argentique et autant sensible au plaisir d'utilisation d'un boîtier qu'à ses résultats promettant un avis décalé mais intéressant.

Julien Bolle compare donc ces deux "systèmes compacts", comme RP les nomme, très différents alors qu'ils visent un public identique. Le Panasonic Lumix G2 se présente comme un mini-reflex, ou un bridge à objectifs intechangeables. Le Sony NEX 5 fait quant à lui le pari de la compacité, façon compact. Deux concepts finalement opposés, le Lumix proposant une ergonomie typée reflex, avec de nombreux raccourcis mais une prise en mains que le testeur a trouvé alambiquée, alors que le Sony est beaucoup plus sobre et impose de passer par des menus pour modifier certains paramètres. Curieusement, la situation est inversée côté qualité d'image : le capteur APS-C de dernière génération du NEX, s'il impose des zooms assez volumineux, offre une qualité d'image digne des meilleurs reflex APS-C, alors que le Lumix est plus en retrait avec son capteur 4/3. L'absence de viseur intégré du NEX est relativisée par un viseur électronique "rédhibitoire" sur le Lumix...

DxO Labs annonce la disponibilité de plus de 60 nouveaux modules optiques, dont 15 pour les boîtiers Sony Alpha. Sont concernés les Alpha 300, 450, 500 et 550. Vous trouverez plus bas la liste complète des 248 modules optiques disponibles pour les boîtiers Alpha et Minolta.

Une (vertigineuse) liste prévisionnelle est accessible sur le site de DxO Labs. De nouveaux objectifs seront bientôt pris en charge ainsi que les deux nouveaux boîtiers Sony Alpha 290 et 390 (les français ne seront toutefois a priori pas concernés par l'Alpha 390 qui ne sera distribué chez nous).

On note avec une certaine inquiétude l'absence des NEX-3 et NEX-5 dans cette liste, ce qui serait bien dommage. Espérons qu'elle ne soit pas définitive.

Rappelons enfin que la promotion sur le logiciel DxO Optics Pro s'arrête demain 30 juin. La version Standard est à 99€ au lieu de 149€ et la version Elite à 199€ au lieu de 299€. C'est le moment où jamais d'en profiter !

Voici la liste de tous les modules de corrections optiques disponibles à ce jour :