On ne s'attendait pas vraiment à ce qu'Apple arrive en seconde position dans l'ordre chronologique des logiciels qui prendraient en charge les RAW des NEX. Les sonystes ont été particulièrement sinistrés par le passé, avec des prise en compte très tardives des nouveaux boîtiers. Choisir Aperture et attendre de nombreux mois, parfois en vain, pour obtenir le droit de développer ses fichiers RAW commençait à relever de l'engagement mystique (le problème était identique pour iPhoto qui utilise le même convertisseur RAW).

L'arrivée d'Aperture 3 semble avoir grandement accru la réactivité d'Apple côté photo, renforçant ainsi sa crédibilité pour les utilisateurs Mac. Ces errements, qui ont causé beaucoup de tort à Aperture, semblent donc être définitivement de l'histoire ancienne, et nous nous en réjouissons.

Mais disons-le franchement, nous attendions plutôt Lightroom. Adobe, qui nous avait habitués à plus de promptitude, est sans doute très pris par le développement de son système de corrections optiques qui doit complexifier le processus de prise en charge des boîtiers.

C'est donc Aperture que nous mettons aujourd'hui en face des RAW du NEX-5. Nous avons constaté, dans notre campagne de comparaison, que la version 3 était en progrès sensible par rapport à la version 2. Voyons ce qu'il en est sur les RAW des NEX (sans comparaison possible avec un passé qui n'existe pas pour ces nouveaux boîtiers).

Alphanum s'apprête à traverser un tunnel de deux petites semaines de faible disponibilité, pour des raisons bien de saison : les vacances !

L'un se dore la pilule à Tahiti, l'autre va tenter de survivre dans la pollution moscovite, un troisième est sur les routes, etc... avec des accès Internet aléatoires.

Rassurez-vous, Alphanum ne ferme pas pour autant car nous avons programmé la publication automatique de quelques articles pour ne pas laisser le site en déshérence. En revanche, la mise en ligne des commentaires se fera avec des délais imprévisibles (nous recevons trop de spam pour passer en mise en ligne automatique), et les réponses ont également de fortes chances de ne pas être immédiates. Merci de ne pas vous en formaliser.

Nous souhaitons de bonnes vacances à ceux qui en prennent, et bon courage à ceux qui font semblant de travailler en lisant Alphanum au boulot... ;-)

Un an après la sortie de l'Alpha 700, Sony faisait une entrée remarquée dans l'univers très restreint du plein format avec l'Alpha 900, suivi un an plus tard par sa déclinaison "économique", l'Alpha 850, proposé à moins de 2000€ catalogue (et 1600€ dans les bonnes boutiques). Doté d'un capteur CMOS de même génération que celui de l'Alpha 700, avec des algorithmes très proches intégrés au micro-logiciel du boîtier, la gestion du bruit de l'Alpha 900 à très hauts ISO en JPEG direct n'est pas son point fort. En choisissant le format RAW, ce qui est plus que judicieux avec ce type de boîtiers, il est heureusement possible d'en tirer le meilleur.

 

Le comparatif réalisé en avril 2009 montrait qu'en utilisant les meilleurs logiciels (DxO et Bibble se détachaient alors nettement), l'Alpha 900 n'avait pas à rougir face à ses concurrents directs. Nous avions même osé un comparatif en le mettant en face du canon 5DMkII et du Nikon D3x. L'Alpha 900 s'en était plutôt bien sorti.

Les logiciels ayant progressé depuis un an, il est intéressant de voir si la plage d'utilisabilité des Alpha 900 et 850 s'est élargie, et de déterminer quels sont les meilleurs softs actuels pour les utilisateurs de hautes sensibilités. La comparaison avec l'an dernier reste pertinente, car il n'y a pas eu de modification de firmware.

 

Voici ce que nous avons obtenu, pour la plage de sensibilité 800-6400 ISO, avec les 10 logiciels présentés dans les deux premiers articles de ce dossier. Vous pourrez comparer les résultats avec ceux obtenus lors de notre précédent comparatif (avec toutefois un jeu de clichés différent). Si le titre de l'article indique seulement l'Alpha 900, les résultats auraient été identiques avec l'Alpha 850 car les deux appareils disposent du même capteur (voir DxOMark pour s'en convaincre).

Attention : numéro collector ! MDLP et Volker Gilbert sont de dangereux récidivistes... Tous les ans à la même époque, ils cherchent à rendre studieuses nos lectures de vacance en nous proposant un numéro exceptionnel. Après le spécial RAW d'août dernier, remarquable en tous points, nous voici en face d'un dossier spécial prise de vue et retouche dont le thème est "Tout savoir sur le bruit".

On pourrait penser que ce sujet arrive un peu tard tant la guerre contre bruit, qui a fait rage ces dernières années, est en passe d'être gagnée. S'il est vrai que les constructeurs ont su réduire certaines sources de bruit numérique, une part importante des améliorations revient toutefois aux logiciels qui ont fait des progrès considérables en la matière. Pour s'en convaincre, il suffit de comparer les résultats à hauts ISO obtenus avec Lightroom 2 et Lightroom 3, ou DxO Optics Pro 5 et 6 et ses versions antérieures. La guerre contre le bruit est donc un combat collectif : les constructeurs en amont, les photographes à la prise de vue, et les logiciels en post-production, chacun joue un rôle important.

Dans ce dossier sur le bruit, Volker Gilbert suit toutes les pistes, analyse le sujet en profondeur et donne les clés pour que chacun trouve les solutions qui conviennent à sa pratique photo et à son matériel.

DxO Labs annonce la disponibilité d'une centaine nouveaux modules optiques, dont 8 pour les boîtiers Sony Alpha. Sont concernés les Alpha 450, 500 et 550. Vous trouverez plus bas la liste complète des 256 modules optiques désormais disponibles pour les boîtiers Alpha et Minolta.

Outre le 18-250, zoom bien pratique en cette période estivale, ce sont des optiques expertes qui ont bénéficié de nouveaux modules. On note ainsi avec plaisir la prise en charge des Zeiss 85/1.4, 138/1.8, 16-35/2.8 et 24-70/2.8 sur l'Alpha 550.

Une liste prévisionnelle est accessible sur le site de DxO Labs. De nouveaux objectifs seront bientôt pris en charge, ainsi que le nouveau Sony Alpha 290 (et l'Alpha 390, qui n'est toutefois pas commercialisé en France).

Les NEX-3 et NEX-5 ne sont toujours pas apparu sur cette liste, ce qui est un peu dommage, d'autant qu'il n'y a que 3 objectifs à caractériser. Espérons qu'ils soient tout de même rapidement pris en charge.

Voici la liste de tous les modules de corrections optiques disponibles à ce jour :

Sony annonce trois nouvelles optiques en monture Alpha. La première, très attendue par les experts, avait été présentée lors de la PMA 2010 : le Carl Zeiss 24mm f/2 Distagon T* ZA SSM. Cette focale fixe lumineuse vient enrichir les courtes focales de la gamme optique Sony, qui comptait déjà un 20/2.8 de bon niveau mais un 28/2.8 très juste.

Robuste mais relativement compact, ce Distagon pèse 555g. Sa formule optique constituée de 9 éléments en 7 groupes, avec 2 lentilles asphériques et deux lentilles ED, promet des résultats de très haut niveau. Il est difficile de s'accrocher à une formule Distagon existante, Carl Zeiss n'ayant pas de 24mm f/2 à son catalogue actuel en montures ZE, ZF ou ZK. C'est donc une formule optique originale dont bénéficieront les Sonystes, et nous voudrions déjà être à la mi-octobre, date de disponibilité probable de cette optique.

Son prix catalogue a été fixé à un niveau raisonnable : 1250€, soit dans la norme des optiques lumineuses en montures Z manuelles, ce Distagon en monture ZA ayant le grand avantage de disposer de l'AF et d'une motorisation SSM.

Les paysagistes auraient peut-être préféré une optique un peu moins lumineuse pour assurer une absence totale de distorsion (mais ce sera peut-être quand même le cas avec ce 24/2). Côté piqué, ils n'ont pas trop d'inquiétude à se faire, le récent Distagon 28/2 ZF testé par JMS ayant atteint les sommets aux ouvertures à paysage. Pour les utilisateurs de boîtiers APS-C, ce 24mm, qui cadrera comme un 36mm en 24x36, sera à n'en pas douter une superbe optique à reportage.

Réponses Photo confirme ce mois-ci son originalité : la rédaction nous propose un comparatif entre logiciels de correction des défauts optiques, une prise en main de 4 focales fixes Voigtländer pour reflex numériques et un choix d'objectifs selon la gamme du boîtier, toutes marques confondues. A noter aussi un article expliquant le référencement internet, précieux pour celui qui peine à faire connaître son site.

Dans les actualités, la rédaction a retenu le Sony Alpha 290, évolution du 230 avec une poignée bien plus prononcée, une ergonomie des menus avec aide intégrée à destination des débutants et un prix plancher. L'article n'est pas un test, mais permet de voir la bête... une évolution du 230 prenant compte les critiques sur l'ergonomie formulées à son encontre.

Nous découvrons ensuite un comparatif entre logiciels spécialisés dans la correction des imperfections optiques : DxO Optics Pro contre Adobe Lens Profile, intégré à Lightroom 3 et Camera Raw 6 (donc Photoshop CS5). Les deux logiciels suivent une logique différente : DxO Optics (bien connu des lecteurs d'Alphanum) propose des corrections automatiques pour une longue liste de couples boîtiers/objectifs mesurés et corrigés par DxO Labs, éditeur du logiciel, avec des corrections très poussées de piqué en plus des aberrations et distorsions proprement dites.

Parmi tous les objectifs Minolta que Sony a repris dans sa gamme Alpha, il en est quelques uns qui sortent de l'ordinaire. On peut citer le sublime Sony Alpha 135/2,8 [T4,5] STF, qui a fait l'objet d'un article sur Alphanum, mais on peut également remarquer le Sony Alpha 500/8, tout à fait unique en son genre.

Je vous propose dans cet article de découvrir le potentiel sur le terrain de cette singulière optique. Il ne s'agit donc pas d'un test technique mais du compte rendu circonstancié d'un utilisateur soucieux de témoigner de son ressenti "dans la vraie vie", écrit dans le même esprit que la découverte sur le terrain du Sony 70-300 G.

Qu'est-ce qui rend cet objectif si particulier (on le devine en regardant l'objectif de face) ? Que ressent-on quand on le tient en main ? Qu'est-il en mesure de fournir comme clichés en conditions d'utilisations réelles ? Telles sont les questions auxquelles je tente ici de répondre.

Cette prise en main est réalisée sur un Sony Alpha 900.

Ayant croisé plusieurs sonystes qui ne connaissaient pas l'existence du cashback Sony sur les boîtiers et les optiques, voici une piqûre de rappel à 10 jours à peine de son expiration. Il serait dommage de ne pas profiter des 200€ de remboursement si vous envisagiez d'investir dans une belle optique, ou dans un Alpha 850 qui revient à 1400€ dans les bonnes boutiques, cashback déduit.

Jusqu'au 31 juillet 2010, Sony-France offre des réductions sur ses gammes d’imagerie numérique :

• Jusqu’à 200 € sur les reflex numériques dotés d’un capteur 14 mégapixels ou plus

• Jusqu’à 1000 € sur les optiques

• Jusqu’à 50 € sur les appareils photos numériques ultra grand-angle

• 100 € sur les caméscopes avec grand-angle

Sony propose également une offre de lancement de 50 € sur l’achat d’un NEX, le premier compact à objectifs interchangeables de Sony, et d’un accessoire Sony.

A noter que ce cashback n'est valable que pour des achats effectués en France. L'achat de l'appareil et de l'accessoire doivent apparaître sur la même facture (tous les magasins sont éligibles).

Voici la liste complète des boîtiers et des optiques concernées :

Un sujet central très original dans ce numéro 17 : oser la créativité en photo de mariage, malgré l'impératif de réussite. Aux amateurs de superbes bokeh, je suggère vivement la lecture du (sublime) petit monde de Sabine Hoffner-Begel. Pour ma part, je vous ai concocté la première partie d'un grand dossier (qui en comportera trois) sur les sélections et détourages dans Photoshop. Un casse-tête pour les débutants... et les autres... ;-)

Je n'en dis pas plus, réserve oblige, et je laisse mon rédac' chef Gérald Vidamment présenter le contenu de ce numéro :