J'ai plusieurs articles en préparation, mais je suis tellement stupéfait par ce qui vient d'arriver à mon PC que j'ai décidé de vous en faire part au plus vite. Je vous résume le contexte en quelques mots. Si mon MacBook Air et mon Mac Mini ont des disques SSD, ce n'est pas le cas de mon unité centrale PC qui est mon principal outil de travail. Puissante (core i7, GTX580, etc.), elle intègre 6 disques durs dont deux en hot swap, mais j'ai commis l'erreur de laisser le système d'exploitation sur le disque mécanique d'origine au lieu de le remplacer immédiatement par un SSD, me disant que je pourrais toujours le faire plus tard. Résultat au bout d'un an et plus de 300 logiciels installés (dont certains bien lourds, les Creative Suites d'Adobe notamment) : plus de 6 minutes pour démarrer l'ordi ! Une éternité en comparaison des 30s du MacBook Air... J'ai donc fini par me résigner à faire une réinstallation du système sur SSD, le clonage n'étant pas recommandé (même s'il est techniquement possible).

Et puis, en lisant la presse informatique, je suis tombé sur un article évoquant les solutions assez récentes de cache SSD qui promettent d'accélérer le système en conservant le disque d'origine, donc sans réinstallation. Bien que doutant de son efficacité, le coût assez modique de ces solutions m'a convaincu de tenter le coup. C'est peu dire que je ne le regrette pas : le démarrage de mon unité centrale se fait désormais en 50s, soit un gain de 85% !

La vie est ainsi faite que des tests infructueux ont parfois des conséquences aussi positives qu'inattendues. C'est ce qui s'est produit il y a quelques semaines alors que je testais différentes lampes d'éclairage continu pour du packshot et de la photo studio. J'ai acheté une variété de modèles afin d'évaluer leur qualité pour les usages auxquels je les destine. Ce n'est pas celle que j'ai finalement choisie qui est au coeur de mon propos, mais l'une des recalées : la Walimex Daylight Spiral 50W.

Ayant trouvé son spectre un peu limité pour une préservation parfaite des couleurs, je me suis demandé ce que j'allais pouvoir en faire. Bien qu'étant profondément allergique aux lampes basse consommation, j'ai tenté de la fixer à mon plafonnier en remplacement de mon halogène (qui engloutit 250W depuis des lustres, si j'ose dire). Et là, le choc. Après une brève durée de mise en route, une belle lumière blanche à fort pouvoir éclairant a illuminé la pièce au sein de laquelle se trouvent mon bureau et mes écrans. L'étrangeté de bénéficier d'une lumière du jour en pleine nuit a vite fait place à l'évidence que cette solution est idéale pour la photo. Elle garantit en effet un éclairage stable en prenant le relais de la lumière du jour quand arrive le soir, et assure une validité continue du calibrage des écrans (qui tient compte de l'éclairage ambiant). De plus, la promesse d'un équivalent 250W pour une consommation de seulement 50W est bel et bien tenue, sans ces désagréments visuels qui m'avaient fait fuir les lampes basse consommation.

Pour l'anecdote, j'ai mesuré une température de couleur plus proche de 5000K que des 5400K annoncés, mais c'est un détail. Cette Walimex (qui coûte à peine 30 € sur Amazon) est loin d'être la seule candidate, beaucoup de marques photo proposant des modèles de même type (à des prix fortement variables). Et si vous tentiez le coup ?

En 2010, j'ai écrit une review assez enthousiaste de mon écran Dell UltraSharp U2711. Après deux ans d'utilisation (très) intensive, je confirme qu'il s'agit d'un superbe écran pour les photographes. Mais voilà, vous savez ce que c'est, on en veut toujours plus. Non pas en qualité - celle du U2711 est largement suffisante - mais... en taille.

Eh oui, aussi étonnant que cela puisse sembler, j'ai fini par trouver les 27" du U2711 trop petits. En cause, le format 16:9 qui me convient clairement moins que le 16:10. Il faut dire que je passe presque autant de temps devant InDesign qu'à jouer avec Lightroom, Optics Pro, Photoshop et autres. Pour un logiciel de PAO, le ratio d'aspect 16:10 est nettement mieux adapté.

J'ai donc commencé à lorgner du côté du grand frère Dell U3011, clone du U2711 au ratio près. Le prix m'a longtemps refroidi, jusqu'à ce qu'il finisse par entrer dans la zone de l'acceptable. Au début de cette année, j'ai donc fait l'acquisition de mon second écran Dell UstraSharp Wide Gamut, le U2711 prenant la place de mon brave 24" comme second écran.

Après plusieurs semaines d'utilisation, je vous propose une review du U3011 : descriptif technique et fonctionnel suivi des principaux résultats d'une évaluation objective réalisée à l'aide de sondes et de plusieurs logiciels dédiés. J'y ajouterai bien sûr quelques considérations personnelles.

Imaginons que vous vouliez brancher votre Mac Mini ou votre MacBook sur un écran externe disposant d'un DisplayPort. Vous allez sur l'Apple Store et vous passez en revue la longue liste des accessoires en tout genre à la recherche d'un câble Mini DisplayPort vers DisplayPort. Impensable de ne pas en trouver un. Arrivé en bas de la page, vous constatez pourtant que cela n'existe pas. Il vous faudra opter pour une autre solution en choisissant un adaptateur vers les ports VGA, DVI ou HDMI de votre écran (29 € plus le prix du câble). Fâcheux, mais rien de dramatique jusque-là.

Patrick vous a présenté voici quelque mois un magnifique écran 27" IPS "wide gamut", le Dell U2711. La taille des bureaux et des portefeuilles étant à géométrie variable, j'attendais pour ma part depuis bien longtemps un écran de dimension et budget "raisonnables" mais suffisamment bon pour un usage photo sérieux. Les écrans disposant de dalles prévues pour autre chose que le gaming ou la bureautique dans ces dimensions restaient rares, et d'un prix qui pouvaient leur faire préférer un écran plus grand quoique moins bon.

La situation a évolué et sont apparus, il y a environ un an, des écrans dotés de dalle PVA abordables. Je vous propose donc une review du 23" Samsung F2380M qui a rejoint mon bureau à l'occasion des fêtes (mais soudoyer le Père Noël n'a pas été une mince affaire...). Je tiens à préciser que je n'ai pas l'habitude des écrans pour graphiste "pro", mais seulement d'écrans LCD classiques (jusqu'à 30") et d'écrans de portables, parfois de bonne qualité comme celui du Dell E5510. Cette review ne s'adresse donc pas au pro déjà bien équipé (à moins qu'il ne cherche un second écran abordable), mais plutôt à l'amateur désireux d'améliorer son ordinaire sans y laisser sa chemise.

En ces temps numériques, le matériel informatique est devenu un élément majeur du flux de production photographique. La solidité d'une chaîne étant celle de son maillon le plus faible, il est bien inutile d'investir des milliers d'euros dans un boîtier et des optiques si on ne dispose pas d'un matériel permettant de traiter et surtout de visualiser correctement ses clichés.

En tout début d'année, j'avais fait un article assez enthousiaste lors de l'annonce de la série Vaio F de Sony, qui semblait présenter toutes les qualités requises pour une utilisation par un photographe (en particulier le VPC-F11Z1E doté d'un écran Vaio Premium à gamut étendu). Ce portable, je ne l'ai finalement pas acheté car, étant bi-utilisateur PC-Mac, seul un MacBook Pro 17" était susceptible de m'offrir un accès aux deux univers. J'avais donc décidé d'un moratoire sur cet investissement jusqu'à la sortie de la nouvelle gamme de MacBook Pro, à l'automne, afin d'évaluer si les caractéristiques du 17" en feraient un choix raisonnable.

C'est peu dire que j'ai été déçu : l'upgrade matériel des nouveaux MacBook Pro a été très limité, avec un prix en hausse... Au même moment sortait la nouvelle collection Vaio F, avec un upgrade bien plus consistant pour un prix identique. Comme il y a des limites à l'extorsion de fonds, même pour un utilisateur appréciant beaucoup Mac OS, j'ai finalement choisi d'investir dans le Vaio.

En direction des photographes faisant face au même type de dilemme, je vous propose de développer dans cet article les termes du comparatif que j'ai été amené à faire, ainsi qu'une extension de cette réflexion aux autres types de matériel informatique (ultra-portable, unité centrale, tout-en-un).

Lors de sa sortie en début d'année, ce Dell U2711 m'avait fait rêver avec sa dalle IPS mate calibrée en usine, son gamut étendu, sa résolution 2560x1440 (109 dpi) et sa belle connectique.

Je ne m'étais pas résolu à investir dans un iMac 27" à cause de sa dalle brillante rétroéclairée LED (qui présentait de plus quelques dysfonctionnements), et ce Dell me semblait convenir parfaitement à mes attentes. Un écran nu en lieu et place d'un tout-en-un comme l'iMac présentait également l'avantage d'être utilisable de manière simple avec tous les systèmes d'exploitation et tous les types d'ordi (idéal pour un bi-utilisateur PC et Mac cumulant portables et fixes).

Seul son prix - pas loin de 1200€ à sa sortie - m'avait passablement refroidi, et je m'étais résigné à me contenter de mes pauvres 24" TN, en attendant que les prix des dalles IPS deviennent plus abordables.

Et puis... l'occasion comme il en passe rarement (je vous épargne l'histoire pour ne pas vous faire du mal)... cet U2711 est désormais en face de moi depuis quelques semaines, pour mon plus grand bonheur.

Je vous propose une petite présentation de cet écran, ainsi que mes premières impressions. J'y reviendrai après quelques mois d'usage intensif, d'autant que j'ai à présent une furieuse envie de lui offrir un petit frère IPS orientable en format portrait, comme le U2410.

Las d’avoir 3 disques internes et 3 disques externes pour le stockage et la sauvegarde de mes données, plus de nombreuses sauvegardes sur DVD jamais à jour, d’être obligé de laisser mon ordinateur allumé pour partager les photos avec ma tribu… j’ai décidé de franchir le pas et de nous offrir un NAS !

Après quelques recherches et l’aide du guide de clubic, mon choix s’est porté vers Synology qui propose une large gamme de produits aboutis, une interface de gestion conviviale, la possibilité d’ajouter des modules et une communauté d’utilisateurs active.

Ensuite est venu le choix du modèle : quelle capacité, combien de baies, quelle puissance, quelles interfaces, RAID 0, RAID 1, RAID 5, … ?

Au moment de mon achat, le meilleur rapport au Go était le disque de 1.5 To et je souhaitais avoir une capacité supérieure ou égale à 4 To, soit au minimum 3 disques, donc 3 baies. Ce premier choix a guidé le suivant : choisir un système RAID. Celui-ci permet en effet d’agréger les disques pour n’en constituer virtuellement qu’un seul.

Cet article s'adresse aux néophytes du RAID pour les guider dans le choix d'un système de stockage et de sauvegarde qui n’a aucun rapport avec le vaudou ou la "multiplication des pains", bien que l'on puisse sécuriser N disques avec 1 seul disque !

Nous n'avons pas encore eu l'occasion sur Alphanum d'aborder les questions de matériel autres que purement photographiques. Les ordinateurs sont pourtant devenus des outils incontournables pour les photographes, et plus encore s'ils réalisent leurs prises de vue au format raw. On ne compte plus les discussions sur les forums à propos du matériel informatique nécessaire (ou suffisant) pour développer ses raws avec Lightroom, DxO Optics Pro et autres logiciels de développement, ou encore pour faire tourner Photoshop dans de bonnes conditions.

Aujourd'hui, plus de la moitié des ordinateurs vendus sont des portables, et cette tendance touche aussi les photographes, qu'il s'agisse de leur ordinateur principal ou de mobilité. A titre personnel, je m'interroge depuis plusieurs mois sur l'acquisition d'un portable puissant et avec un bon écran full HD qui puisse remplacer efficacement mon ordi fixe en déplacement ou pour les développements d'urgence juste après un shooting. J'ai donc fait plusieurs fois le tour de l'offre actuelle sans parvenir à me décider. La semaine dernière, au CES à Las Vegas, Sony a annoncé la nouvelle série F qui pourrait bien avoir raison de mes hésitations.

Je vous propose une réflexion sur cette problématique d'investissement matériel dans l'optique d'une utilisation pour la photographie, et une petite présentation de cette série F (en attendant une vraie prise en main si je décide de sauter le pas).