Juil
15
2010
Sony NEX, test complet #3 : les fonctionnalités photo
Nous avons débuté ce test des NEX par une évaluation de la qualité des rendus à hauts ISO des JPEG directs, que nous avons poursuivie par une prise en mains du boîtier. Nous avons choisi de faire un retour sur l'ergonomie des menus qui est sujette à controverses. Nous vous proposons aujourd'hui un tour d'horizon des fonctionnalités photo du NEX.
Alphanum ne disposant pas d'un labo lui permettant de procéder à des mesures quantitatives objectives, nous vous renvoyons pour cela aux médias disposant du matériel approprié. Commencez par examiner l'analyse poussée réalisée par DxO Labs sur son site dédié DxOMark, dont nous avons fait une présentation il y a quelques jours. Si vous êtes lecteurs de Chasseur d'Images, prenez connaissance des mesures effectuées par le CI-Lab dans le numéro de juin. Sur le Net, le test réalisé par Renaud Labracherie sur Focus-Numérique est certainement le plus abouti. Il propose de nombreuses mesures objectives qui correspondent bien à nos propres estimations (à l'exception de la stabilisation du 18-55, mais c'est un détail). En langue anglaise, les tests s'accumulent, et nous vous proposerons une revue de presse internationale en clôture de ce test.
Voici donc une présentation des principales fonctionnalités photo des NEX, issue d'une prise en main de plusieurs semaines avec un NEX-5 de pré-série dans un premier temps, puis avec un exemplaire finalisé.
Rappel : les NEX-3 et le NEX-5 ont des spécifications strictement identiques, à l'exception de la finition (magnésium pour le NEX-5 et polycarbonate pour le NEX-3) et des formats d'enregistrement vidéo. On parlera donc "des" ou "du" NEX, sans préciser le modèle.
1. Les spécifications du NEX
Quand on examine les spécifications du NEX, la ressemblance avec celles de l'Alpha 550 est assez frappante. La différence majeure est le système autofocus qui fonctionne par détection de contraste sur le NEX et par détection de différences de phase sur l'Alpha 550. La chose est loin d'être anecdotique car aucun système par détection de contraste n'approche pour l'instant la vitesse d'autofocus d'un reflex.
Les hybrides à capteurs de reflex APS-C ne sont pas avantagés par rapport aux compacts ou aux bridges classiques, à petits capteurs. Ces derniers sont en effet dotés de zooms dont les focales réelles sont très courtes. Prenons l'exemple du très bon Sony Cybershot DSC-HX5V. Ses focales "équivalentes 24x36" sont 25-250 mm, mais ses focales réelles sont 4,25-42,5 mm (crop factor de 5,9). Les focales réelles étant courtes, la profondeur de champ est très grande, même en ouvrant le diaphragme au maximum. L'autofocus peut dont travailler avec des pas assez grands sans risquer de commettre d'erreur. Le prix à payer pour cet avantage côté AF est une zone de netteté très étendue, et un potentiel créatif voisin de zéro.
Le NEX, avec son capteur au format APS-C, a les avantages et les inconvénients exactement inverses : le potentiel créatif d'un reflex, mais une profondeur de champ qui oblige l'autofocus à travailler par ajustements fins, donc plus nombreux. Heureusement, le NEX est pourvu d'un processeur puissant et ses optiques sont motorisées et légères. A l'arrivée, l'autofocus en mode photo est meilleur que celui de tous les compacts que j'ai essayés à ce jour, sans bien sûr approcher l'efficacité d'un reflex. Oubliez la photographie animalière ou sportive avec des sujets en mouvement rapide, mais pour les usages auxquels les NEX sont destinés, l'autofocus est très satisfaisant (les reviews publiées à ce jour confirment cette impression non quantifiée).
L'autre différence majeure avec un boîtier reflex comme l'Alpha 550 est le flash. Le gabarit du NEX est tellement petit que sa griffe ne peux accueillir de flash externe autre que celui livré avec l'appareil. Avec son nombre-guide de 7, ce flash est suffisant pour un usage en intérieur ou pour du fill-in en extérieur, mais n'ira pas au-delà. Il est plus éloigné de l'axe optique que s'il avait été intégré au boîtier, comme sur un compact, mais n'évite pas totalement le problème des yeux rouges. Activez le mode de réduction des yeux rouges pour limiter le problème.
Pour le reste, le NEX dispose de caractéristiques très proches de celle de l'Alpha 550. Pour vous en convaincre, faites un comparatif en ouvrant nos fiches techniques du NEX et de l'Alpha 550.
Côté fonctionnalités, la fiche du NEX est impressionnante. En vrac : DRO, HDR, mode Auto Intelligent, mode anti flou de mouvement, panorama par balayage 2D et 3D, rafale 7 im/s, détection des visages, détection des sourires, bracketing expo, modes scène, styles créatifs, etc. Voici une présentation de quelques-unes de ces fonctionnalités.
2. Le mode Auto Intelligent
Etant un adepte du mode manuel avec mesure d'expo et AF spot, donc en débrayant le maximum d'automatismes à l'exception de l'autofocus, le mot "Auto" a tendance à me hérisser le poil. Pourtant, je dois reconnaître que ce mode Auto Intelligent est bluffant, et il sera à coup sûr adopté par de nombreux NEXistes (pas très joli comme nom, mais bon...). L'appareil analyse la scène et choisit l'un des 8 modes scènes préprogrammés en adaptant la vitesse, l'ouverture et la sensibilité. Le nom de la scène reconnue s'affiche en haut à gauche de l'écran LCD. L'efficacité de la reconnaissance automatique de scène est assez impressionnante et j'ai eu bien du mal à la mettre en défaut. Bien sûr, cela reste un mode automatique qui ne permet pas beaucoup de créativité, mais pour du "point 'n shoot" en reportage ou en balade, c'est idéal.
En guise de passerelle vers des modes plus experts, Sony offre un accès à un réglage de "flou d'arrière-plan" qui n'est autre qu'une correction de profondeur de champ.
Pour activer ce réglage, on appuie sur la touche centrale du pavé de commande, puis on tourne la roue codeuse pour augmenter ou diminuer la profondeur de champ. On remarque en passant, sur ce "NEXscreenshot", que le mode Auto Intelligent a choisi de manière pertinente le mode scène Macro.
Pour les NEXistes venant de compacts, l'utilisation de ce mode Auto Intelligent sera une bonne étape vers un usage plus expert. Le problème, c'est qu'il est tellement performant qu'il ne le quitteront peut-être jamais... ;-)
3. Le DRO (D-Range Optimizer)
La dynamique d’une scène correspond à l’étendue de la plage des luminances entre ses zones les plus claires et les plus sombres. Si l’oeil humain est capable de percevoir des détails sur une grande étendue dynamique, avec une faculté d’adaptation rapide à un changement de luminosité, le capteur a un fonctionnement linéaire assimilable à un « compte photons » sans capacité d’adaptation aux luminances extrêmes. Le capteur restitue donc linéairement les luminances qu’il a captées, ce qui produit des images aux tonalités pouvant aller du noir profond au blanc pur en cas de contraste élevé. Les zones de basses lumières peuvent ainsi être très sombres et, pour certaines scènes, il est bien difficile de distinguer des détails alors que l’oeil y serait parvenu. Le DRO a pour principe de remonter la luminosité des zones de basses lumières de l’image et de rendre le contraste plus doux afin de rendre visibles sur papier ou sur un écran d’ordinateur des détails qui sinon ne l’auraient pas été (ou pas assez).
Le fonctionnement du DRO sur le NEX n'est pas différent de celui des reflex Alpha des séries 400 et 500. Il possède un mode Auto et 5 niveaux d’optimisation de la dynamique avec un relèvement progressif de la luminosité des zones les plus sombres et un adoucissement des contrastes les plus forts. Les niveaux d’amplitude du traitement DRO sont notés Lv1 à Lv5. Voici un exemple de ce que l'on obtient sur une scène très contrastée :
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Le DRO est une fonction très performante, mais pour autant n'est pas une panacée universelle. Au contraire du HDR que l'on évoquera plus loin, elle n'est qu'un triturage de courbes sans apport d'informations supplémentaires (avec toutefois l'avantage de bénéficier des 12 bits du RAW). Il faut donc l'utiliser avec pondération, d'autant que la plage dynamique du capteur du NEX est déjà très étendue comme l'ont montré les tests DxOMark. Des valeurs DRO trop fortes sont susceptibles de faire monter le bruit dans les zones de basses lumières. Le mode Auto qui m'a semblé un peu prudent dans son estimation du besoin de relèvement des basses lumières. Dans l'exemple ci-dessus, on peut demander du Lv3 sans grand risque.
N'oubliez pas que le DRO ne concerne que le JPEG. Il est donc sans effet sur le RAW, mais le réglage est enregistré dans lé métadonnées propriétaires du RAW et peuvent ensuite être simulées au développement dans le logiciel Sony Image Data Converter (et seulement lui car les autres logiciels ne disposent pas des algorithmes Sony).
4. Le mode HDR (High Dynamic Range)
Je ne reviendrai pas sur les principes de fonctionnement du HDR embarqué sur les boîtiers Alpha, et je vous suggère la lecture de l'article que j'ai consacré à ce sujet.
En revanche, il est important de signaler que le mode HDR des NEX a été considérablement amélioré par rapport à celui des Sony Alpha 450, 500 et 550. Alors qu'il n'était basé que sur 2 clichés pris en rafale et espacés de 150ms, il s'appuie désormais sur 3 clichés avec un décalage d'exposition pouvant aller jusqu'à 6 IL. Le résultat est donc bien meilleur. Voici ce que cela donne, sur la même scène que celle utilisée pour illustrer le fonctionnement du DRO :
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Le mode HDR Auto est globalement pertinent, et vous pouvez le choisir sans hésiter. Une plage dynamique élevée (+5 ou +6 IL) peut aboutir à un rendu artificiel, et manquant de contraste. Ils sont plus destinés à de la création graphique qu'à de la photographie respéctueuse de la réalité visible, mais dans cerains cas extrêmes, ils peuvent sauver des photos infaisables sinon.
Comme pour tout HDR, qu'il soit réalisé dans le boîtier ou en post-traitement logiciel avec des outils comme Hugin ou Photomatix, veillez à ce que le boîtier soit aussi stable que possible et que la scène photographiée ne contienne pas d'éléments mobiles car vous risqueriez de retrouver des éléments fantômes sur l'image HDR. A noter que le NEX enregistre sur la carte une photo normalement exposée en plus de l'image HDR.
Je trouve ce mode très qualitatif, et souvent impressionnant lorsque les clichés sont pris sur trépied. Il ouvre clairement une possibilité d'impression en grand format. Evidemment, les possibilités de tone mapping offertes par les meilleurs logiciels dédiés offrent un champ d'interprétations HDR bien plus large, mais pour les utilisateurs qui n'envisagent pas de passer trop de temps sur leur ordi en post-production, c'est une très bonne opportunité.
Le seul défaut de ce mode est qu'il ne bascule pas automatiquement en mode d'enregistrement JPEG. Pour les utilisateurs du format RAW, il faut donc au préalable repasser en JPEG, ce qui est assez pénible. J'espère que ce point pourra être corrigé par firmware, d'autant que le mode Panorama par balayage (qui ne travaille pas non plus en RAW) sait faire cette bascule automatique.
5. Le mode "anti flou de mouvement"
Le mode "anti flou de mouvement est une curieuse innovation, que je n'ai croisée sur aucun autre boîtier à ce jour. Son principe est le suivant : en faible luminosité, le risque de flou de bougé est élevé, et la solution classique consiste à augmenter la valeur de sensibilité ISO pour accroître la vitesse d'obturation. Bien que le NEX sache très bien gérer les hauts ISO, une petite montée de bruit est inévitable. En mode anti flou de mouvement, le NEX va prendre 6 clichés en rafale très rapide, avec une vitesse d'obturation et une sensibilité élevée. Il va les combiner pour réduire le bruit et, au final, vous aurez une image nette et faiblement bruitée.
Voici un exemple de clichés pris avec et sans anti flou de mouvement, montrés ici en zoom 100% sur un même détail. La première image a été prise à 6400 ISO pour assurer une vitesse d'obturation suffisante :
La seconde a été prise avec le mode anti flou de mouvement :
On voit clairement que l'image prise en mode anti flou de mouvement est moins bruitée, alors que les exif indiquent également 6400 ISO. Pour obtenir un bruit aussi limité, il aurait fallu descendre d'au moins 2 ou 3 niveaux de sensibilité, avec une vitesse d'obturation très ralentie qui aurait certainement conduit à un flou de bougé. A noter que pour disposer d'une vitesse encore plus grande, l'appareil a choisi de réduire l'ouverture, ce qui peut être problématique pour certaines scènes exigeant une grande profondeur de champ.
Les limites de fonctionnement de ce mode sont les mêmes que pour le HDR : il faut éviter la présence d'éléments mobiles, surtout au premier plan de l'image.
6. Le mode Panorama par balayage
J'ai fait ces dernières semaines plusieurs présentations des fonctionnalités du NEX à des auditoires variés : amateurs utilisant des compacts ou des bridges, et photographes experts disposant de reflex parfois haut de gamme. Outre la compacité du NEX, c'est ce mode Panorama par balayage qui les a le plus étonnés. Par son mode de fonctionnement d'abord, puis par la qualité assez stupéfiante du résultat une fois visualisé sur un écran d'ordi.
Le mode Panorama fonctionne en mode rafale, et non en vidéo ou par ajustement manuel, et prend autant de clichés que nécessaire en fonction de la vitesse de rotation et de la focale choisie. Voici une illustration de ce fonctionnement :
En mode Panorama 2D, le balayage peut se faire sur les axes gauche-droite ou haut-bas, dans les deux sens (réglage dans le menu "Appareil photo"). En mode Panorama 3D, seul l'axe gauche-droite est disponible, dans les deux sens de balayage également.
Une fois le panorama réalisé par le processeur du NEX (de manière très rapide), vous pouvez le visualiser sur l'écran LCD en mode dynamique.
Voici trois exemples de panorama 2D réalisés avec le NEX-5 et le 18-55, sans aucune retouche ultérieure (mais avec du contraste et de la netteté ajoutés in-boîtier). Merci d'avance pour votre indulgence, ce sont de simples illustrations sans le début d'une prétention artistique, les 2 premières ayant en plus été prises avec un ciel bien plombé.
Déplacez-vous sur les panoramiques en positionnant votre souris à gauche ou à droite de l'image
En cliquant sur la seconde vignette panoramique, vous pouvez télécharger le second panorama en plein format pour le visualiser sur votre écran.
Un panorama 3D a été pris le même jour. Ne disposant que d'un vieux téléviseur cathodique (que je n'utilise pas), je n'ai pas la moindre idée de la qualité du résultat. Je vous propose de télécharger ce Panorama 3D pour le cas où vous disposeriez d'une TV 3D compatible Bravia. Cliquez ici pour récupérer le fichier JPEG et le fichier MPO. N'hésitez à nous faire un retour en commentaires...
Comme le HDR ou le mode anti flou de mouvement, le Panorama par balayage a certaines limites d'utilisation. Bien que le balayage soit très rapide, un sujet en mouvement dans la scène photographiée peut être affecté d'une traînée fantôme. Pour un panorama parfait, il vaut mieux utiliser un trépied, mais à main levée le résultat peut également être excellent pour peu que l'image propose beaucoup de structures sur lesquelles le processeur pourra s'appuyer au moment de l'assemblage. Sur de grands aplats, comme une plage avec ciel + sable, il faudra veiller à pivoter assez lentement pour obtenir un panorama qualitatif.
7. Les "autres" fonctionnalités photo
La détection des visages et des sourires est souvent signalée comme un gadget. Pourtant, ces fonctionnalités sont très efficaces et assurent une parfaite mise au point pour les photos de type familial. Elles méritent une autre considération que le vague mépris qui leur est souvent accordé. Côté ergonomie de fonctionnement, on peut regretter qu'il faille impérativement être en mode autofocus Multi et en mode d'exposition Multi, alors que le boîtier pourrait très bien imposer ces modes lorsque la détection des visages est activée. Le problème est d'ailleurs le même sur l'Alpha 550. Sony cherche sans doute à protéger l'utilisateur contre des réglages involontaires, mais à l'arrivée c'est un peu pénible pour les adeptes des modes de mesure spot (ils sont certes peu nombreux mais j'en fais partie, alors bon... ;-)).
A signaler aussi la visualisation de la profondeur de champ sur l'écran LCD très défini du NEX, de même que le mode zoom d'assistance en prise de vue manuelle, infiniment précieux en macro ou en proxy pour faire une mise au point précise.
Je pourrais noircir des pages sur les fonctionnalités plus classiques du NEX : modes AF, modes de mesure d'expo, modes flash, modes d'entraînement, balance des blancs, modes scènes, modes créatifs, etc. Il s'avère qu'elles sont quasi identiques à celles d'un reflex comme l'Alpha 550. Je vous renvoie donc à tous les articles que nous avons écrits sur ces sujets, et je me contente aujourd'hui de vous offrir feignassement ce petit patchwork d'icônes correspondant à des réglages du NEX, qui rappelleront bien des choses aux possesseurs de reflex Alpha :
8. Conclusion
Il est difficile de dire si le NEX est plutôt un reflex dans un boîtier compact ou un compact avec un coeur de reflex. Ses fonctionnalités sont très proches de celles d'un Alpha 550 et offrent en prime un mode HDR amélioré, une remarquable fonction Panorama 2D et 3D par balayage, un mode Auto Intelligent très efficace et un mode anti flou de mouvement qui étend l'utilisabilité de l'appareil en faible lumière. N'en jetez plus... Du strict point de vue de la qualité d'image et des fonctionnalités photo, le NEX est donc un appareil à fort potentiel. On s'en rend vraiment compte après une longue période d'utilisation, en constatant que son gros reflex et ses belles optiques Zeiss sont restés bien souvent au chaud dans le sac.
Nous avons déjà longuement évoqué l'ergonomie de l'appareil, mais il est nécessaire d'y revenir pour tempérer ces constats très positifs. Plus le photographe usera et abusera des fonctionnalités expertes, plus il passera de temps dans les menus, même en ayant parfaitement repéré chacun des réglages. J'ai cité quelques cas au fil de cet article, mais il en existe d'autres. A signaler toutefois que plusieurs de ces contraintes de manipulation affectent également les reflex.
• Pour un usage amateur, le NEX est vraiment royal et l'utilisateur venant des compacts se régalera à coup sûr avec cet appareil. Il regrettera peut-être que le mode HDR ne soit pas plus rapidement accessible, mais son pouce retiendra vite l'enchaînement des clics.
• Pour un usage avancé "classique", en mode PSAM avec utilisant la correction d'exposition ou de flash, le mode rafale, et en ne changeant pas sans cesse de zone de mesure d'exposition ou de sensibilité ISO, le NEX est vraiment un boîtier très plaisant, et la roue codeuse est un vrai bonheur (j'espère la voir arriver sur les prochains reflex Alpha).
• Pour un usage expert qui ferait par exemple de fréquentes modifications des zones AF ou expo, les manipulations sont potentiellement plus nombreuses. Si les experts n'en abusent pas, ils déploreront surtout l'absence d'accès direct à la sensibilité ISO ou à la balance des blancs. A eux de déterminer si le prix à payer pour disposer d'un boîtier aussi peu encombrant est trop élevé ou non.
Le chapitre sur les fonctionnalités photo ne se ferme que provisoirement car dans le prochain opus, je vous parlerai de l'utilisation du NEX avec la bague d'adaptation et les objectifs reflex Alpha. Pour tout vous dire, j'ai également commandé une bague d'adaptation pour la monture M afin d'utiliser mon NEX avec des petits bijoux Leica ou Zeiss. Miaaaam...
En attendant, voici une photo d'un couple terriblement excitant, dont je vous montrerai quelques productions dans le prochain article : le NEX-5 avec le fabuleux Sony 135mm f/2.8 [T/4.5] STF.
Commentaires
C'est d'autant plus regrettable que le mode HDR interne à l'appareil permet un éventail plus large concernant ce choix.
Le Panasonic GF1 propose un mode bracketing avec ±2.0 EV et jusqu'a 7 photos!
Sony avait rectifié le tir sur le A700 via une mise à jours du firmware, j'espère qu'ils feront de même avec le NEX.
En attendant, article très intéressante comme d'habitude, j'attends la prochaine partie
Comme il n'y a pas eu de rectification par firmware sur l'Alpha 550, je doute que cela soit le cas pour le NEX. C'est clairement dommage.
Pour ma part, comme sur l'Alpha 550, j'ai une technique un peu "soviétique" mais qui reste assez rapide : j'utilise la compensation d'exposition, qui est facilement accessible via le pavé de commande (flèche en bas). Je prends 5 photos à -2, -1, 0, +1 et +2 IL, ce qui en RAW suffit dans la plupart des cas pour produire de bons HDR conservant un aspect réaliste.
En attendant votre revue de presse internationale j'ai déjà regroupé + de 180 liens
=>http://fredmutter.de/forums/sony-nex-1/tous-les-liens-publies-sur-le-sony-nex/
Excellent test, j'adore le mode scroller dans le panorama. Ce qui serait bien meilleur, c'est un convertisseur (fait par sony) vers le format Quicktime 3D avec déplacement latéral et en profondeur. Ca serait le pied
Je collecte de mon côté les articles des revues anglo-saxonnes et on fera un mix pour la revue de presse internationale le mois prochain...
Le panorama en scroll, c'est moi qui l'ai fait, ce n'est pas Sony qui met ça à disposition. Mais ce n'est pas très compliqué à faire...
Quelques questions pour mieux évaluer si la relative lenteur de l'interface sera un problème pour moi ou pas :
- Est-ce que l'appareil mémorise les réglages effectués lorsqu'on l'éteint ou qu'il se met en veille ?
- Est-ce que chaque mode (PASM par ex) mémorise indépendamment son propre jeu de réglages ? (ex : balance des blancs ou saturation réglés différemment en mode P et en mode M, ce qui compenserait partiellement l'absence de preset custom)
Il m'arrive d'avoir une bande grise en fin de pano, est-ce que je n'ai pas été assez large dans mon balayage ?
Pourquoi la mise à jour récente du firmware est-elle uniquement pour Windows et pas Mac OS ?
Je crois que le Nikon Coolpix 2500 avait une fonction similaire, le BSS (best shot selector). Il fait quelques images et en choisit le 'best'. C'était en 2002 :wink:
Le bruit à hauts ISO n'a pas une composante aléatoire forte. Si vous prenez 10 clichés en rafale à 12800 ISO, ils seront sans exception très bruités. Prendre le "Best shot" ne présenterait que peu d'intérêt de ce point de vue. Mais les paquets chromatiques ne sont pas systématiquement au même endroit et une combinaison intelligente de clichés peut permettre de le limiter.
Bien cordialement,
A quand le test du NEX-VG10, le nouvel appareil photo 14 mégapixels de Sony ?
OK il filme aussi...
A défaut (ou de manière plus cohérente un test du 18-200 mm E-mount, avec les NEX ?
J'espère plutôt que la bague d'adaptation deviendra un jour utilisable en AF, ce qui permettrait d'utiliser les optiques Alpha motorisées. Mais c'est vrai que pour les utilisateurs qui ne possèdent pas de reflex, ce peut être une bonne solution. A suivre...
www.focus-numerique.com/test-1154/objectif-sony-e-18-200-mm-f3_5-6_3-nex-presentation-caracteristiques-1.html
ou alors est-ce qu'il faut attendre les prochaine optique E-mount de 2011, dont le "Zoom téléobjectif", voir même 2012 avec les "Zoom standard haute performance G" et "Téléobjectif de moyenne focale" (voir http://www.alpha-numerique.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=602:Photokina-2010-sony-devoile-une-partie-de-sa-roadmap-alpha&catid=4:materiel&Itemid=5)
ou encore depuis la dernière mise à jour du firmwire prendre une optique Alpha avec l'AF compatible...
Je sais plus quoi faire moi : c'est quoi le meilleur choix pour avoir une longue focale avec mon NEX ?
je n'ai pas de Reflex j'ai un bridge
je suis interressé par un NEX
et j'aimerais avoir le meilleur objectif
est ce la pancake le 18/55
merci pour vos réponses
Le fait que l'un est une focale fixe et l'autre un zoom devrait déjà suffire à les départager tant leur usage est différent. L'un est équivalent à un 24mm qui ouvre à f/2.8, l'autre un zoom classique, équivalent à un 27-82 mm.
S'agissant de leur qualité optique, elle est celle d'objectifs qui coûtent à peine une centaine d'euros en kit, donc bonne, voire très bonne, mais pas excellente comme avec certains objectifs haut de gamme. Le 18-55 a eu de bonne critiques, le pancake un peu moins, mais les tests ont le plus souvent été faits sur des modèles de présérie, et l'objectif a été modifié depuis.
Cela étant, pour des tirages jusqu'à A4 (ou 20x30), ils sont tous deux très bons. C'est si on désire tirer en A3+ (30x45) que pour certains types de photos comme le paysage, ils accuseront un peu de mollesse sur les bords de l'image, jusqu'à f/4 pour le pancake et f/6,3 pour le 18-55.
En réalité, le bon plan est de prendre le double kit car le second objectif ne revient vraiment pas cher. Ce serait dommage de s'en priver, même si 100€ de plus, ce n'est pas rien...
Félicitations pour ce test, j'attends la suite avec impatience.
Ayant perdu mon compact ixus 110is, je désire m'orienter vers un appareil restant compact mais offrant un peu plus de possibilités.
j'ai l'impression que l’écart se resserre entre les compacts experts et les grands capteurs compacts.
j’hésite donc entre le LX5 de pana et le NEX5...
les possibilités de créations sont-elles différentes sur ces 2 modèles?
je cherche les critères me permettant d'orienter mon choix...
merci de votre aide et encore bravo pour vos tests.(à quand le volet #4? )
Je connais bien le LX3 et le G9, que j'ai tous deux eus pendant plus d'un an (et que j'ai beaucoup appréciés), mais il y a un monde d'écart avec la qualité d'image de reflex qu'offre le NEX. Le seul avantage des compacts experts à petits capteurs est la disponibilité d'un zoom dans un gabarit compact, quand le NEX perd une partie de sa compacité avec le 18-55.
Cela étant, à bas ISO et pour des tirages de petit format, les compacts experts produisent de très bons résultats, donc sont une bonne option dans certaines conditions d'utilisation. A hauts ISO, il faut les oublier car ça devient vite catastrophique, alors que le NEX reste exceptionnel même quand on se rapproche de la limite de 12800 ISO !
en fait j'entendais par la que les grands capteurs se rapprochait de + en + au niveau compacité des compacts et que les petit capteurs se rapprochait des grands capteurs en terme de possibilités et qualités. me trompe-je?
Quid des fonctionnalités/possibilités de création dans le match LX5 VS NEX5 ? (panorama, HDR, jouer sur la profondeur de champ etc...)
merci encore pour votre aide
Pour les mêmes raisons de taille, la profondeur de champ des compacts à petit capteur est très grande, même à pleine ouverture. Voir sur ce sujet l'article (http://www.alpha-numerique.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=200:taille-des-capteurs-quels-effets-sur-la-profondeur-de-champ-et-la-perspective-&catid=41:elements-techniques&Itemid=287) que nous lui avons consacré. Il concerne deux formats de reflex, mais peut être extrapolé au cas extrême des compacts. Les possibilités créatives sont donc très faibles (mais cela présente aussi des avantages car les sujets sont toujours nets).
Les fonctionnalités ne sont pas directement liées à la taille des capteurs, et on trouve le HDR ou le panorama sur différents appareils (comme le compact Sony HX5V qui a un petit capteur).
ainsi que des bagues pour objectifs Leica et Canon FD;
également votre livre "Sony NEX-3 et NEX-3.
Ou pourrais-je trouver le maximum de renseignements sur l'emploi deces ojjectifs?
Merci
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