La version 9.1 de DxO Optics Pro améliore encore la restitution des textures et des détails à très hauts ISO (lire notre premier article sur la technologie Prime). Pour l'occasion, je vous propose un test comparatif de réduction du bruit entre les technologies Haute et Prime de DxO Optics Pro et celles de ses deux principaux concurrents, Lightroom et Capture One. Au-delà du face-à-face, il s'agira de prendre la mesure des progrès réalisés ces dernières années et d'évaluer la capacité de ces trois logiciels à venir à bout d'un bruit assez terrible sur une photo prise à 6400 ISO. J'ai également testé le comportement des meilleurs plug-ins dédiés à la réduction du bruit (notamment Noise Ninja, Dfine, Neatimage, DeNoise et Noiseware) sur un fichier Jpeg exporté sans correction (il est téléchargeable plus bas si vous désirez tenter votre chance). Aucun n'est parvenu à produire un résultat satisfaisant, ce qui souligne l'avantage qu'ont les technologies qui peuvent intervenir en amont, directement sur le Raw.
La lutte contre le bruit numérique est un enjeu majeur pour les constructeurs comme pour les éditeurs de logiciels. En dix ans, on peut évaluer à trois diaphragmes l'amélioration des appareils photo, répartie de façon variable selon les marques entre le hardware et les traitements logiciels embarqués. Aujourd'hui, tous les appareils équipés de gros capteurs (avec un crop factor inférieur ou égal à 2) sont capables de délivrer des bonnes images à 800 ISO ou 1600 ISO pour les meilleurs d'entre eux.
La gestion des couleurs pour l'impression est une fonctionnalité importante pour les photographes possédant une imprimante personnelle et désirant utiliser d'autres papiers ou d'autres profils que ceux du constructeur. Disposer d'une gestion des couleurs dans son logiciel de développement évite alors d'avoir à passer par un éditeur d'images. Photoshop étant quasiment le seul à intégrer une telle fonctionnalité, on mesure l'économie ainsi réalisée...
Avec la nouvelle version 8 annoncée aujourd’hui, DxO Optics Pro continue sa marche en avant. Les corrections optiques automatiques ont longtemps constitué la spécificité la plus marquante du logiciel. Elles continuent à en être un point fort, d’autant que DxO Labs a grandement accéléré la production de modules depuis l’an dernier : déjà 9000 sont disponibles, l’objectif étant d’atteindre les 20000 modules en 2013 ! Mais le champ d’excellence d’Optics Pro s’est considérablement étendu. Avec les versions 5 puis 6, le logiciel a pris le leadership de la lutte contre le bruit, et l’a conservé, même si Lightroom a comblé une bonne partie de son retard. Pour cette version 8, DxO Labs a porté son effort sur le contrôle des tonalités, avec notamment un nouvel outil nommé DxO Smart Lighting dont la puissance est impressionnante. Plusieurs autres améliorations ont également été apportées, le tout restant placé sous le signe de l’automatisation afin d’offrir un outil proposant une interprétation par défaut de haute qualité. Ainsi, pour bien des photos, l’intervention du photographe se réduira à quelques ajustements mineurs.
Bonne nouvelle pour les utilisateurs de DxO Optics Pro : grâce à un outil intégré, ils vont (enfin) pouvoir importer les projets et les métadonnées de développement provenant de la v6, et les fusionner avec la base de données qu'ils auront créée sur la v7.
Comme indiqué dans la présentation générale de la version 7 d'Optics Pro mise en ligne cet après-midi, DxO Labs a particulièrement porté ses efforts sur l'ergonomie du logiciel. En première ligne, la vitesse d'exportation qui était passablement lente dans la v6 et rendait le logiciel pénible à utiliser avec une machine sous-dimensionnée. Pour améliorer cette caractéristique, une bonne partie du code a été réécrite et optimisée, en s'appuyant notamment la technologie OpenCL qui tire parti à la fois du processeur (CPU) et de la carte graphique (GPU).
Plus qu'une nouveauté de la version 6.5 de DxO Optics Pro, le HDR mono-image est une vraie curiosité car sa dénomination ressemble fort à un oxymore. Le principe du HDR étant fondé sur une extension de la dynamique de l'image grâce à plusieurs prises de vues à exposition décalée, on peut légitimement se demander s'il est bien raisonnable, voire légitime, de parler de HDR lorsqu'un seul cliché est disponible. La question est en réalité oiseuse, la seule chose présentant un intérêt est de savoir si cette nouvelle fonction est efficace, et où sont ses limites. C'est ce que nous vous proposons dans cet article, illustré par trois situations classique.
Dans quelques jours sera disponible la version 6.5 de DxO Optics Pro, que nous avions présentée à l'occasion de l'annonce presse officielle. Cette nouvelle version marque l'arrivée chez DxO de la technologie HDR sous deux formes : le HDR mono-image à l'intérieur du logiciel, et un plugin HDR. C'est sans doute cet événement que la presse et les photographes retiendront car le HDR est de plus en plus prisé, mais il serait dommage que cette nouveauté masque l'amélioration très sensible du module de conversion RAW, notamment dans le traitement du bruit chromatique. Pour cette raison, nous avons choisi de commencer par chroniquer cette avancée, qui redonne à Optics Pro le leadership des logiciels de développement pour les images prises à hautes sensibilités (au moins pour les RAW des boîtiers Alpha).
L'impressionnante amélioration de Lightroom dans sa version 3 avait fait un peu oublier DxO, rejoint dans l'excellence à hauts ISO où il caracolait depuis longtemps. Au prix d'une légère désaturation des couleurs, Lightroom 3 faisait même mieux qu'Optics Pro dans les aplats de couleurs, avec une absence remarquable de taches chromatiques. C'est sur ce point particulier du bruit basse fréquence que DxO Labs a porté ses efforts dans cette nouvelle version d'Optics Pro, dans sa composante chromatique mais aussi en luminance, et sans dégradation de la saturation. Même à très hauts ISO, le bruit est réduit à une fine poussière achromatique, invisible sur un tirage papier. Nous attendrons d'avoir fait des tests comparatifs poussés pour l'affirmer, mais il est fort possible que DxO ait repris le leadership de la lutte contre le bruit numérique avec cette version 6.5.
Dans son article du 9 décembre 2009, très intéressant pour ceux qui développent les fichiers RAW issus de leur Alpha avec DxO, Patrick Moll nous rappelait tout l’intérêt de la réduction du bruit avant ou, à tout le moins, pendant la phase de conversion en fichier bitmap. Il nous expliquait aussi que toute action de 100 vers 0 sur le curseur de luminance d’Optics Pro, consistait à ajouter de la matière et des détails fins à l’image vraiment très lissée en sortie de dématriçage.
Après plusieurs mois d'attente, la version Mac de DxO Optics Pro 6 est enfin disponible. Si les utilisateurs de la marque à la Pomme peuvent légitimement l'avoir un peu mauvaise d'avoir tant attendu, qu'ils se réjouissent aujourd'hui car non seulement la version qui leur est réservée fonctionne très bien (nous l'avons longuement testée), mais l'interface est superbe, parfaitement dans le style élégant et sobre qui caractérise les produits et les logiciels Apple.