Si DxO Optics Pro a su tirer son épingle du jeu malgré la domination de Lightroom, le banc d'essai optique DxO Analyser a fait bien mieux en devenant incontournable. Tous les labos de tests sérieux en sont désormais équipés, ou finiront par l'être, son adoption par dpreview ayant scellé le sort de ses concurrents. Il faut saluer cette belle réussite de l'ingénierie française dans un domaine, l'imagerie numérique, largement dominé par les Anglo-saxons et les Japonais. Ce banc d'essai, DxO Labs l'utilise pour créer les fameux modules de correction optiques embarqués dans DxO Optics Pro et dans DxO ViewPoint 2. L'éditeur, qui caractérise également les capteurs des appareils photo, met à disposition gratuitement sur le site DxOMark une synthèse de ces mesures qui fournissent une évaluation de la qualité des matériels testés et, dans le cas des boîtiers, permet de les comparer entre eux. Cette mine d'informations a cependant deux défauts : la quantité, qui peut noyer l'amateur, et la seule disponibilité en langue anglaise qui peut décourager le Français. DxOMark étant devenu une source d'information majeure pour qui s'intéresse au matériel ou envisage une acquisition, je vous propose un mode d'emploi du site, en commençant par le décryptage des mesures et des scores des capteurs.

Le 38e opus de Compétence Photo est arrivé dans les kiosques à journaux. Au menu, un grand dossier de 32 pages sur l'exposition, que j'ai eu le plaisir d'écrire. Il s'agit du premier volet consacré aux fondamentaux et à la prise de vue (je suis en train d'écrire le second volet sur le post-traitement). Le début, qui pose les principes de la capture de la lumière et de la mesure d'exposition, est par moment un peu rude (je n'ai pas osé demander des pages supplémentaires...), mais l'essentiel du dossier est très pratique et vous donnera des pistes pour réussir vos clichés dans toutes les conditions de lumière.

Dans ce numéro, vous trouverez également un vaste dossier sur la vente de son matériel photo. Denis Jeant aborde toutes les solutions et passe en revue les pièges à éviter (que l'on soit vendeur ou acheteur). Sur une thématique proche, Xavier de la Tullaye propose un sujet sur l'utilisation des bagues d'adaptation pour recycler ses d'objectifs. Il intéressera particulièrement les acheteurs des récents Sony Alpha 7 et 7R pour lesquels sont déjà disponibles des bagues pour à peu près toutes les montures actuelles et passées.

Vous découvrirez le reste du sommaire détaillé et en images sur le site de Compétence Photo.

L'annonce au CES 2014 de l'Alpha 5000, successeur du NEX-3N, confirme la disparition de la dénomination NEX et l'intégration de ce type d'appareils dans la gamme Alpha. C'est à la fois surprenant dans la mesure où la notoriété des NEX était forte, mais logique dans une perspective de clarification des gammes, l'arrivée du RX1 et des Alpha 7 et 7R ayant achevé de dynamiter la segmentation classique qui associait la très haute qualité d'image aux gros boîtiers reflex. C'est donc la présence d'objectifs interchangeables qui distinguera désormais les appareils chez Sony. À l'intérieur de la gamme Alpha, le choix se fera selon le gabarit des appareils : les plus petits et légers en monture E, les plus gros en monture A, tous étant dotés de grands capteurs APS-C ou plein format.

Le nouvel Alpha 5000 est symbolique de cette différenciation par le gabarit : c'est à ce jour le plus petit et le plus léger appareil photo à capteur APS-C. À une haute qualité d'image, l'Alpha 5000 ajoute une connectivité très étendue : NFC, Wi-Fi, compatibilité avec les PlayMemories Camera Apps et avec les options créatives Photo Creativity. Je vous propose ci-dessous un résumé de ses caractéristiques.

L'année 2013 aura été riche pour les sonystes. La marque orange a encore fait feu de tout bois avec beaucoup d'innovations, au premier rang desquelles figurent les compacts hybrides plein format Alpha 7 et 7R. Il convient également de citer le bridge ultime RX10 doté d'un zoom Zeiss 24-200/2.8 et d'un très bon capteur 1" (celui du RX100). Les smart lens QX10 et QX100 pour smartphones sont plus anecdotiques, mais elles démontrent la volonté de Sony d'investir tous les segments en photographie, et de les créer s'ils n'existent pas encore. Les gammes classiques n'ont pour autant pas été oubliées avec un reflex, deux NEX et l'Alpha 3000 pour lesquels ont été produits sept nouveaux objectifs (auxquels il faut ajouter les trois déjà disponibles pour les Alpha 7 et 7R, deux autres étant attendus en début d'année). Ce haut niveau d'innovation pose évidemment des questions quant à la pérennité des différentes gammes, mais c'est en réalité une question bien plus globale qui se pose : où va le marché de la photographie et quels types d'appareils seront majoritaires demain ? Nous tenterons d'y voir un peu plus clair au travers de plusieurs articles prévus en janvier.

Vous le savez sans doute, j'aime beaucoup la collection de plug-ins TTG CE3 destinée à créer et gérer un site complet de photographe sans sortir de Lightroom. Au point de consacrer à TTG CE3 pas moins de 26 pages dans mon dernier livre sur Lightroom. Matt Campagna, créateur de The Turning Gate, nous fait aujourd'hui un joli cadeau de Noël : un moteur de galerie HTML plus complet et modulable que ceux disponibles par défaut dans Lightroom (on peut notamment modifier la taille des cellules de l'index en mode grille). L'autre bonne nouvelle est que l'interface est en français (votre serviteur en a assuré la traduction), ce qui laisse espérer que celle de la prochaine version des plug-ins TTG le sera également.

Pour récupérer "2014 HTML Gallery", allez sur la page dédiée de The Turning Gate ou directement sur la page de téléchargement. Après avoir rempli et validé le formulaire, un lien de téléchargement vous sera envoyé par mail. Vous trouverez ci-dessous les instructions d'installation pour chaque système d'exploitation.

Les articles publiés sur Alpha-numérique apparaissent dans la zone principale en format blog, ou dans un module latéral s'ils sont moins importants. Faute de trouver le temps de revisiter la maquette, il manque au site une modalité de publication d'informations dont la matière n'est pas suffisante pour faire un article. Pour pallier ce manque, en attendant mieux, j'ai créé un nouveau module Expresso news logé dans la partie supérieure de la zone principale. Il contient des news brèves catégorisées et datées que vous pouvez faire défiler à l'aide des flèches latérales. Ces news, qui proposent le plus souvent un lien vers un article externe, sont également rassemblées sur des pages thématiques. Ces pages, auxquelles vous accédez par le menu News | Expresso news ou en cliquant sur Commenter en fin de news, sont dotées d'une zone de commentaires dans laquelle je vous invite à partager votre point de vue. Les news les plus importantes feront l'objet d'un signalement via Twitter.

Je commence cette chronique par une citation bien connue de Confucius : "Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson". Dans son livre sur Lightroom 5, Martin Evening a repris à son compte cette idée en explorant en 638 pages et plus de deux kilos tous les recoins du logiciel, avec pour ambition de faire comprendre en profondeur son fonctionnement et de permettre au photographe de résoudre tous les types de problèmes qu'il aura à affronter. Difficile de décrire en quelques lignes le contenu de ce monument d'exhaustivité, très bien traduit et adapté par Volker Gilbert, mais il s'agit là clairement d'une référence pour tous ceux qui veulent pleinement maîtriser Lightroom. Le propos est clair, sobre et abondant (mais jamais sans raison). Une notion est d'abord évaluée en tant que telle avant d'être examinée à l'aune de situations issues de la pratique de l'auteur, et richement illustrées. Le livre, qui suit la chronologie du flux de travail, débute par une longue introduction qui donne une vision macroscopique du fonctionnement du logiciel. Ce choix peut sembler discutable dans la mesure où il occasionne quelques redondances par la suite, mais il est essentiel pour les débutants qui peuvent ainsi s'échauffer en plaine avant d'entamer la longue et rude escalade que propose le livre.

Il y a trois mois, mon MacBook Air 13" (mid 2011) a rendu l'âme. Pour pas grand-chose, juste la RAM qui a claqué. Mias voilà : si quoi que ce soit est défaillant dans le MacBook Air, il faut changer toute la carte vu que les composants y sont soudés. Et pour changer la carte, il faut remettre au pot la moitié du prix du MBA. J'aurais sans doute dû ajouter les 249€ d'AppleCare à la facture (déjà élevée), mais j'ai considéré (naïvement) que si on payait plus cher les produits Apple que leurs équivalents PC, c'était précisément comme assurance de qualité et de fiabilité...

Comme j'ai besoin d'un ordi portable léger, je me suis mis en quête d'une alternative dont les composants ne seraient pas soudés, afin que pareille mésaventure n'arrive plus. Après de nombreuses recherches et hésitations, mon choix s'est porté sur un modèle Samsung de la série ATIV Book 9, le haut de gamme des ultraportables du Sud-Coréen. Après deux mois d'utilisation, je suis si satisfait de cet ordi que j'ai décidé de vous en proposer une rapide review.

La version 9.1 de DxO Optics Pro améliore encore la restitution des textures et des détails à très hauts ISO (lire notre premier article sur la technologie Prime). Pour l'occasion, je vous propose un test comparatif de réduction du bruit entre les technologies Haute et Prime de DxO Optics Pro et celles de ses deux principaux concurrents, Lightroom et Capture One. Au-delà du face-à-face, il s'agira de prendre la mesure des progrès réalisés ces dernières années et d'évaluer la capacité de ces trois logiciels à venir à bout d'un bruit assez terrible sur une photo prise à 6400 ISO. J'ai également testé le comportement des meilleurs plug-ins dédiés à la réduction du bruit (notamment Noise Ninja, Dfine, Neatimage, DeNoise et Noiseware) sur un fichier Jpeg exporté sans correction (il est téléchargeable plus bas si vous désirez tenter votre chance). Aucun n'est parvenu à produire un résultat satisfaisant, ce qui souligne l'avantage qu'ont les technologies qui peuvent intervenir en amont, directement sur le Raw.

J'aurais préféré aller me dorer la pilule sous les cocotiers plutôt que me geler au Danemark, mais bon, ce n'est pas comme si j'avais eu le choix. Copenhague est par ailleurs une ville fort sympathique et j'y retourne avec plaisir. J'irai présenter mes amitiés à la Petite Sirène, qui doit sans doute se souvenir de notre dernière rencontre tant je l'ai mitraillée. Un modèle de rêve qui tient la pose comme aucun autre...

Cela pour justifier un nouveau blanc dans les publications sur Alpha-numérique. Je m'efforcerai toutefois de participer aux discussions dans la zone des commentaires et j'écrirai dans l'avion une nouvelle chronique Idées fausses que je mettrai en ligne en début de semaine prochaine. En attendant, soyez sages...