Dans le genre "on n'a pas fait le voyage pour rien", l'Expérience Digitale que nous proposent Benjamin Favier et Bruno Calendini fait très fort. Plus de 40 pages de photos, de reportage et de considérations techniques sur le Nikon D800 mis à l'épreuve du terrain. C'est l'Inde qui a été choisie par nos deux compères, à New Delhi, mais également dans sentiers nettement moins battus. Ce sujet est un must pour les nikonistes ayant investi dans le précieux, mais il sera aussi un régal pour les autres. Ce qui est bien avec un boîtier comme le D800, c'est qu'il y a tellement peu de suspens sur ses qualités intrinsèques qu'on peut s'immerger dans le reportage en faisant abstraction des informations techniques.
Je commence la revue de presse des numéros datés de juillet par Chasseur d'Images pour tenter d'oublier le numéro précédent dont la chronique a été tronquée pour cause d'édito calamiteux, sur le fond comme sur la forme. C'est mieux dans ce nouveau numéro, du moins sur la forme, car à peine dépassée la moitié de l'édito, on comprend que ce qu'on a lu sert surtout à alimenter un nouveau message (pas vraiment subliminal) de GMC débutant par "C'est à cela que sert la presse...". On reste donc dans l'autocélébration, mais cette fois avec des arguments positifs et pertinents. Au lieu de tenter de discréditer les autres comme dans le numéro de juin, l'auteur souligne ce que Chasseur d'Images peut apporter de plus ou de mieux. Je partage pleinement son avis sur la grande qualité du CI-Lab, même si je pense que cela pourrait - et devrait - aller encore plus loin, notamment dans la prise en compte des résultats en Raw.
Je suis fâché avec Réponses Photo qui a démoli sans nuance le NEX-7, puis s'est clairement positionné contre la visée électronique, par principe et sans appel. C'est naturellement leur droit le plus strict, la rédaction étant libre d'aimer ou pas les matériels qu'elle teste. Difficile toutefois, dans ces conditions, de continuer à chroniquer le magazine : mon objectif est d'abord de partager, avec bien sûr un regard critique, un plaisir de lecture. Or, je n'ai aucune envie de me retrouver à chaque sortie d'un nouvel appareil Sony face au choix d'auto-censurer ce que je pense vraiment ou de le dire au risque de nuire au magazine. Aussi ai-je fait le choix de ne plus chroniquer Réponses Photo.
S'il est une chose que j'aime au Monde de la Photo, ce sont les grands dossiers collector dont nous gratifie le magazine deux ou trois fois l'an. On se demandait si le tour de tous les sujets majeurs n'avait pas déjà été fait. Eh bien non, il en restait (au moins) un : l'exposition. C'est une fois de plus, et toujours pour le meilleur, Volker Gilbert qui s'y est collé.
Faute de disponibilité, il n'y a pas eu de chronique du numéro de mai de Chasseur d'Images. Après avoir lu l'édito de GMC dans celui de juin, j'ai été à deux doigts de supprimer définitivement cette chronique, mais cela aurait été injuste pour le bon travail de Ronan, des deux Pascal et du CI-Lab, pour ne citer qu'eux.
J'ai le plaisir de vous annoncer l'élection la sortie en kiosque du numéro 28 de Compétence Photo, avec lequel le magazine achève son premier sextennat. Pour fêter ça, la rédaction propose pour le même prix, et toujours sans pub ou presque, un numéro spécial de 132 pages.
Les grands dossiers du Monde de la Photo (dont une compilation des précédents opus est actuellement proposée en hors série) sont toujours des moments très attendus. On pouvait penser que les sujets techniques majeurs avaient tous été traités au cours de ces dernières années, mais non, il en manquait un : la photographie panoramique. Comme à son habitude, le magazine n'y est pas allé par quatre chemins et a fait appel au grand spécialiste français de la question, Arnaud Frich, qui s'est associé à Laurent Katz pour produire ce dossier spécial de 30 pages qui fait un tour complet de cette pratique très particulière. Complet, mais un peu haut de gamme en ce qui concerne la partie sur l'assemblage, Arnaud Frich prônant logiquement l'utilisation du meilleur logiciel actuel (qui a, hélas, un peu oublié d'être gratuit). Les budgets plus serrés ne sont cependant pas oubliés. Ils trouveront de nombreux conseils pour éviter les chausse-trapes qui parsèment la route vers le panoramique ou la visite virtuelle. J'ai particulièrement apprécié les nombreuses réponses anticipées aux questions que ne manqueront pas de se poser les photographes tentés par cette pratique, qu'il s'agisse du matériel, de la prise de vue ou de l'assemblage logiciel. Les réponses sont claires et bien illustrées. En bref, un bon dossier qui donne envie de s'y mettre. Je signale en passant l'excellente vidéo de formation qu'a enregistrée Arnaud Frich chez Elephorm. Je ne l'ai pas chroniquée faute de temps, mais c'est un must pour qui veut se lancer dans cette pratique avec de l'ambition et quelques moyens.
C'est peu dire que je n'aime pas le mot "retouche". Je l'entends toujours dans une acception négative, car je sais que dans l'esprit de nombreuses personnes, qu'elles soient photographes ou non, une photo retouchée est quelque part une photo truquée, puisque l'orignal a été modifié. Ce sujet, qui a le don de me hérisser le poil, fera sous peu l'objet d'un nouvel opus de la série "idées fausses".
Les nouveaux reflex plein format de Canon et Nikon font naturellement la Une du numéro d'avril du Monde de la Photo, et bénéficient d'un examen en avant-première.
Ces dernières semaines, la revue de presse a un peu souffert de mon manque de disponibilité dû à divers travaux d’écriture. La voici de retour avec le dernier numéro de Chasseur d’Images qui titre fort logiquement sur les deux annonces lourdes du mois dernier : l’arrivée prochaine du Nikon D800 et du Canon 5DMkIII. Si Canon a choisi la continuité en proposant une belle évolution sans révolution de son 5DMkII, Nikon a fait faire le grand écart au successeur du D700, avec un capteur qui passe de 12 à 36 Mpx !
Le numéro 27 de Compétence Photo est en kiosque, avec deux sujets à la Une. J'ai eu le plaisir d'écrire le premier volet d'un grand dossier sur la gestion des couleurs pour la photographie. Avec mon rédac' chef, nous partageons la même conviction de l'importance majeure de ce sujet. Nous avons décidé de le traiter aussi complètement que possible, en trois volets (et plus de 70 pages au total). Dans ce premier volet, j'ai posé les bases et présenté les principes et les outils de gestion des couleurs. J'ai ensuite abordé deux sujets pratiques : la gestion des couleurs pour le Web et le calibrage des appareils photo.
Dans cette nouvelle livraison du Monde de la Photo, le Sonyste aura l'oeil attitré par le bas de la couverture qui annonce un comparatif : "Quelle optique choisir pour le Sony NEX ?". Jean-Marie Sepulchre a passé à la moulinette DxO Analyzer la totalité de la gamme actuelle, soit sept objectifs (en attendant les huit autres prévus d'ici 2013). Ce n'est donc pas à proprement parler un comparatif, mais plutôt une évaluation de la qualité de la gamme NEX. Je vous conseille vivement la lecture de ces cinq pages, car elles balaient les contre-vérités que l'on croise régulièrement sur la toile à son propos. Globalement, les optiques sont bonnes à très bonnes, et les plus vilipendées sont loin de démériter. Ainsi, sur le 18-55 de kit, JMS écrit "Ce petit zoom reste largement à la hauteur des transtandards des autres marques". Quant au pancake 16 mm, il est certes assez mou aux grandes ouvertures, mais très satisfaisant fermé à f/6.3 et au-delà (ouvertures très classiques en paysage auquel se destine cette focale). Pour un objectif qui revient à 100€ en kit, peut-on vraiment exiger plus ? Je n'ai évoqué que les deux moins bon pour vous laisser découvrir les autres dans le magazine. Ne vous contentez pas de jeter un oeil rapide sur les graphes de piqué, et lisez l'avis de JMS qui donne un résumé des autres caractéristiques des optiques. Vérifiez bien le format de tirage auquel correspondent les graphiques, car il s'agit tantôt du A2 (qui ne concerne que le NEX-7), tantôt le A3 (plus universel). On devrait retrouver une partie au moins de ces tests dans l'ebook signé JMS sur le NEX-7, qui devrait sortir d'ici quelques jours aux Éditions Eyrolles.
Le numéro 26 de Compétence Photo est en kiosque. Le premier à la une est une séance studio expliquée. Laurent Hini a suivi un shooting du jeune et talentueux photographe Guillaume Kayacan dont il nous présente le travail avant de décrypter ladite séance studio. On suit en direct - et avec grand plaisir - cette aventure autant humaine que technique.