Mar
09
2012
Compétence Photo n°27 / mars-avril 2012
Le numéro 27 de Compétence Photo est en kiosque, avec deux sujets à la Une. J'ai eu le plaisir d'écrire le premier volet d'un grand dossier sur la gestion des couleurs pour la photographie. Avec mon rédac' chef, nous partageons la même conviction de l'importance majeure de ce sujet. Nous avons décidé de le traiter aussi complètement que possible, en trois volets (et plus de 70 pages au total). Dans ce premier volet, j'ai posé les bases et présenté les principes et les outils de gestion des couleurs. J'ai ensuite abordé deux sujets pratiques : la gestion des couleurs pour le Web et le calibrage des appareils photo.
Le second sujet à la Une traite de la photographie d'objets, autrement dit du "packshot". Il s'agit là aussi d'un premier volet, qui présente le matériel et la prise en main. C'est remarquable de précision et de pertinence, comme toujours avec Xavier de la Tullaye. Dans son prolongement, le sujet bricolage d'Hervé Cafournet apprend à fabriquer une boîte strip pour une poignée d'euros. C'est tellement détaillé que même les bricoleurs du dimanche affligés de deux mains gauches (comme celui qui écrit ces lignes) devraient y parvenir.
Au sommaire de ce numéro figurent également un sujet sur les aspects juridiques de la photo de mariage, ainsi que la seconde partie de l'enquête sur les solutions de vente de ses photos sur le web. Dans la séquence studio, une séance de mode avec le photographe Joël Dart, et une mise en scène de Thomas Muselet pour dynamiser une image en changeant se point de vue.
Le sommaire complet en images est disponible sur le site de Compétence Photo.
Commentaires
Destiné à l’amateur averti et au professionnel soucieux de parfaire son flux de travail, cette première partie a su répondre aux interrogations les plus courantes : Pourquoi ? Comment ? Avec quoi ?
Je félicite l’auteur pour, s’être mis à la portée des débutants et anticiper leur questionnement en apportant, au fil de la lecture, de la matière.
C’est un rare article qui traite d’un sujet encore mal connu.
Patrick, donne nous les dates des prochaines parutions. Merci.
Mais dans l'onglet étalonnage, le changement de profil boitier (neutre, fidèle, portrait etc) influe sur mes couleurs
Alors comment sont gérées les couleurs?
Est ce qu'il y a conversion de l'espace contenu dans les profils vers le ProPhoto ou vis et versa ou alors est ce que les modification de teinte sont de simples jeux de paramètre au même titre que les réglages de TSL?
Il est donc bien logique que quand on choisit un rendu différent, les couleurs soient différentes. Le contraire serait inquiétant...
L'espace de travail MelissaRGB est un espace de travail, rien d'autre. Il n'a rien à voir avec le profil de couleur appliqué aux données brutes. C'est juste l'espace dans lequel Lightroom fait ses calculs, rien de plus.
Votre réponse m'a fait réfléchir.
Ce que je comprends c'est que:
Le profil de couleur est le "décodeur" qui contient , entre autre, la description de son espace couleur.
Le trio de valeur RGB est traduit en une couleur dans le profil couleur qu'il confectionne.
Jusque là c'est bon?
Ensuite cette couleur (qui fait référence à une couleur du modèle absolue celui perçu par l’œil humain standard) est transposé à nouveau en valeur RGB dans l'espace de couleur Melissa( neutre et indépendant) pour effectivement réaliser les calculs.
Car, je vous cites
Je reprends:
Je vous cites:
Son codage n'est pas absolu, mais est relatif à un espace particulier
Car selon ma compréhension, un espace de travail est un espace de couleur qui permet de faire correspondre les valeurs de codage aux couleurs contenues dans cet espace.
Donc, pour schématiser:
Valeurs de codage bruts traduites en couleur dans l'espace lié au profil de LR, puis recalcule du nouveau trio correspondant à cette même couleur dans MélissaRGB
Est ce que tout cela est correct?
On pourrait donc se retrouver avec une image dotée d'un profil boîtier, mais comme celui-ci n'est pas standard, le boîtier comme les logiciels le transcrivent en sRGB, Adobe RGB, etc.
La question de l'espace de travail est une autre question. Quelle que soit l'image qui est donnée à Lightroom, Jpeg ou Raw, elle est transcrite en Melissa RGB pour les calculs avant d'être retranscrite dans l'espace choisi par l'utilisateur lors de l'exportation. Ces manipulations de modifient en rien la colorimétrie, au contraire de l'application initiale d'un profil sur des valeurs RVB qui n'en ont pas.
J'avais juste un doute sur la technique de transcription vers l'espace de travail.
Les choses sont plus claires! Je vais pouvoir aborder sereinement la gestion de couleur. Mille merci.
Car vous m'avez déjà évité des dépenses inutiles.
Pourriez vous suggérer à la revue qui vous publie un dossier spécial écran photo pouvant aller jusqu'à ce bel outil Dell dont vous avez parlé mais aussi qui ferait une revue des écrans à prix plus disons démocratique, je sais qu'un investissement photo se mesure à son point le plus faible mais nombreux sont ceux qui voudraient comprendre les différences entre les dalles par exemple qui les fabrique qui sont en marques blanches.
J'ai été épaté de suivre une démonstration dans un atelier de tirage photo par un maitre de l'art qui nous a montré le gros potentiel d'anciens écrans à tube de bonne qualité s'entend cote à cote avec un magnifique Nec qui faisait bien mais moins bien.
Pour être honnête il faut ajouter que l'écran plat sert pour le tout venant et que l'écran à tube sert pour les cas délicats ou la prépa d'impressions de très grande taille car notre ami tiens à ses yeux.
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