Jui
04
2010
Sony NEX, test complet #2 : ergonomie et prise en main
Le bruit numérique du JPEG direct, évalué dans le premier article de ce test des NEX, s'est avéré très rassurant sur la qualité du capteur et sur l'efficacité des algorithmes embarqués. Image Data Converter n'étant pas assez performant pour évaluer précisément le gain en RAW, nous attendrons les premières prises en charge par des éditeurs tiers.
Je vous propose dans ce deuxième opus du test complet une prise en main du NEX-5, qui se limitera aujourd'hui à son gabarit, à son ergonomie générale et à celle de ses menus. Les fonctionnalités photo et vidéo feront l'objet d'articles ultérieurs
Entrons donc dans l'univers des NEX. La spécificité de ces premiers compacts à objectifs interchangeables est d'être vraiment compacts, bien plus que les hybrides Olympus, les Panasonic ou les Samsung. On a beau le dire ou le lire, ce n'est que lorsqu'on se retrouve avec le boîtier en main que l'on se rend vraiment compte de sa compacité. Pour l'utilisateur de boîtiers reflex, même d'entrée de gamme, c'est vraiment un choc. Le NEX-5 équipé du "Pancake" 16mm tient au creux de la main et a le gabarit d'un gros compact. Avec le 18-55, il est un peu plus encombrant, mais l'objectif qui paraît énorme sur les photos est en réalité sensiblement plus petit que l'objectif de kit qui équipe les boîtiers reflex Alpha.
Examinons d'un peu plus près l'ergonomie de ces NEX.
Le gabarit des NEX
De nombreuses photos des NEX ont été publiées. Celle qui offre l'impression la plus juste de la compacité de l'objet est sans doute celle-ci :
Le Pancake est minuscule, et pourtant il dépasse en haut en en bas de l'épure du boîtier...
Pour tenter de vous faire percevoir en image le gabarit du NEX, j'ai pris quelques clichés du boîtier à côté de son grand frère Alpha 900, équipé du robuste Zeiss 16-35/2.8. Voici ce que cela donne :
Avec le 18-55, le NEX est moins compact mais on reste loin des reflex ou des bridges :
La fluidité de la bague de zoom du 18-55 est un régal, sans équivalent dans les optiques Alpha. C'est extrêmement précieux pour assurer une belle progressivité en utilisation vidéo. Nous en reparlerons dans l'article sur les fonctionnalités vidéo, mais sachez que le silence de l'AF est absolu, assurant une prise de son stéréo sans nuisance sonore.
L'ergonomie générale
La tenue en main est très agréable grâce à la poignée, réduite mais largement suffisante eu égard au faible poids de l'appareil. Elle est bien meilleure qu'avec un compact classique qui n'offre pas un telle possibilité de préhension.
Avec le Pancake, on peut utiliser le NEX d'une seule main sans problème car le déclencheur tombe bien sous l'index et trois doigts suffisent pour bien agripper l'appareil. Lorsqu'on utilise le 18-55, la prise à deux mains est plus naturelle, et même logique puisque cet objectif permet de zoomer.
Comme on le voit sur l'image ci-dessus, les commandes placées au-dessus du boîtier sont réduites au déclencheur, au bouton d'alimentation, à celui de lecture et à l'activation directe de la vidéo. On distingue également sur le capot supérieur le cache de la griffe porte-accessoires, qui sert notamment à visser le petit flash livré avec les NEX.
Il faut bien avouer que le système de fixation du flash ne risque pas de remporter le concours Lépine japonais, et on galère pas mal la première fois qu'on cherche à le fixer. L'accès à la vis est assez inconfortable mais, heureusement, après quelques vissages/dévissages, on en prend la mesure.
Ce flash externe est sans doute le prix à payer pour cette miniaturisation, mais il n'a pas que des inconvénients. Non seulement il offre un nombre guide convenable de 7, mais surtout il est situé plus loin de l'axe optique que s'il avait été intégré. Il générera en conséquence beaucoup moins de problèmes d'yeux rouges.
Terminons ce petit tour de l'ergonomie extérieure des NEX en évoquant le remarquable écran mobile, qui possède une résolution très élevée (VGA) et une luminosité sensiblement plus élevée que sur les boîtiers Alpha. Le mode "Temps ensoleillé" lui donne un coup de boost supplémentaire et le rend pleinement utilisable en extérieur, même en plein soleil.
L'écran est mobile sur un seul axe mais sur 135°, avec une quasi équerre en position haute. J'ai pris beaucoup de plaisir à cadrer avec l'écran complètement relevé, le NEX plaqué contre ma poitrine, comme s'il s'agissait d'un moyen format argentique. J'ai redécouvert au passage que la stabilité était bien meilleure ainsi qu'en visée optique, et il ne fait pas l'ombre d'un doute que je l'utiliserai de la sorte, avec les optiques en monture E ou avec des optiques Alpha.
Avec un écran mobile aussi qualitatif, l'absence d'un viseur optique intégré se fait beaucoup moins regretter, d'autant qu'il n'aurait été qu'un médiocre trou de souris comme on en trouve sur quelques compacts de ce gabarit.
L'ergonomie des commandes et les menus
L'interface arrière est pour le moins dépouillée : trois boutons dont l'un situé au centre d'une roue codeuse qui sert également de pavé de commande :
Avec une aussi petite surface hors écran, il était difficile d'en mettre beaucoup plus. Les amateurs habitués aux compacts ne seront pas dépaysés et l'ergonomie des commandes et des menus a été vraiment pensée pour favoriser un usage simple de l'appareil. Le mode Auto Intelligent est à cet égard remarquable d'efficacité.
Ce mode Auto Intelligent propose une passerelle vers un usage plus expert, avec un décalage de programme appelé "flou d'arrière plan" :
Cette fonction n'est autre qu'un réglage de l'ouverture, et donc de la profondeur de champ, notion qui est souvent méconnue par les utilisateurs de compacts habitués à photographier en hyperfocale quasi permanente du fait de la minuscule taille des capteurs de leurs APN.
Un appui sur la touche central dans ce mode Auto Intelligent fait donc apparaître un curseur qui permet de régler la profondeur de champ à l'aide de la roue codeuse :
Dans tous les autres modes de prise de vue, la touche centrale fait apparaître la molette de réglage :
Sans bouger le pouce, on tourne la roue codeuse pour choisir son mode de prise de vue, qu'on valide par un clic central toujours sans bouger le pouce. Au final, c'est plus rapide que de déplacer la main pour aller chercher et tourner la molette sur le capot de son reflex.
La vitesse et l'ouverture sont bien évidemment réglables directement à l'aide de la roue codeuse, la touche inférieure servant de va-et-vient entre vitesse et ouverture lorsque qu'on choisit le mode Manuel.
Parmi les réglages avancés directement accessibles, outre ceux déjà cités, on trouve le mode d'entraînement (vue par vue, rafale, etc.), la correction d'exposition et les réglage du flash. Pour y accéder, un clic à gauche, en bas ou à droite de la roue codeuse fait apparaître un menu dédié dans lequel on se déplace avec la roue codeuse, et on valide le choix par un appui sur la touche centrale, le tout sans décoller le pouce du boîtier. Voici un exemple pour la correction d'exposition :
J'ai fait un test de vitesse de réglage entre le NEX, l'Alpha 550 et l'Alpha 900. Malgré mon habitude des reflex, le NEX a toujours gagné grâce à l'économie de mouvement procurée par le système touche centrale / roue codeuse.
Contrairement à ce qu'ont écrit nos amis de Focus et des Numériques, une bonne partie des réglages essentiels pour un usage avancé des NEX est en accès direct, et il n'est nul besoin d'aller les chercher au fond d'un quelconque menu. Sans doute ont-ils été perturbés par l'affectation différente de la touche centrale en mode Auto Intelligent.
Je ne partage donc pas la conclusion des Numériques "... il ne s'adresse absolument pas au photographe expert, qui sera immédiatement frustré du manque de réglages directement accessibles" et j'affirme au contraire que les NEX s'adressent à tous les publics, experts compris.
Etant donné la petite taille des boîtiers, les réglages ne sont cependant pas tous directement accessibles, et on aurait en particulier apprécié que ce soit le cas pour les ISO et la balance des blancs. Pour les atteindre, il faut donc entrer dans le menu en appuyant sur la touche supérieure.
La plupart des réglages "experts" sont heureusement regroupés dans le même menu, curieusement intitulé Luminosité/Couleur :
La mémorisation du dernier menu accédé permet en deux clics d'atteindre ces paramètres et de les ajuster avec la roue codeuse. Maigre consolation, mais après quelques jours d'utilisation intensive, je réglais ces paramètres presque sans regarder l'écran. On ne change heureusement pas toutes les 2 minutes le mode de mesure d'exposition ou de mise au point sur ce type de boîtier, pas vraiment destiné à shooter de l'oiseau en vol ou du bolide sur circuit...
La touche inférieure servant pour l'essentiel aux didactitiels destinés aux amateurs, on peut espérer pour un prochain firmware qu'elle puisse être paramétrée afin de lui affecter la fonctionnalité de notre choix, ISO ou balance des blancs par exemple.
Conclusion
Ma conclusion sera double car, si ce boîtier s'adresse en priorité aux utilisateurs de compacts désirant une grande qualité d'image sans s'encombrer d'un reflex, les utilisateurs avancés pourront également en faire un excellent usage.
Les utilisateurs de compacts ne seront en rien dépaysés car l'ergonomie est simple et les fonctions automatiques remarquablement bien paramétrées. Ils bénéficieront en prime d'un écran orientable de grande qualité et de JPEG directs d'excellent niveau, y compris à haut sensibilité. Nous verrons dans les prochains articles que les fonctionnalités photo et vidéo ne sont pas en reste. Ils seront en revanche peut-être surpris par le bruit de déclenchement dû à l'obturateur mécanique, inhabituel sur un boîtier au format aussi compact.
Au final, la principale inconnue pour les utilisateurs de compacts, habitués à disposer de zooms parfois puissants, est l'acceptation d'une simple focale fixe, ou d'un encombrement un peu plus important s'ils optent pour le 18-55.
Pour les experts, et en particulier les utilisateurs de reflex (Alpha ou autres), il faudra s'habituer à régler dans les menus quelques paramètres, mais les plus importants sont directement accessibles, comme on vient de le voir. Quant à l'absence de viseur, la qualité de l'écran orientable est telle que quasiment personne n'investira dans un viseur externe, j'en suis convaincu. La possibilité de relever l'écran et d'utiliser le NEX "à l'ancienne", plaqué contre sa poitrine et en toute discrétion, pourrait convaincre les derniers hésitants que l'absence d'une visée directe forcément médiocre est plus que compensée par cet écran mobile de grande qualité. Il ne s'agira alors plus qu'à affronter un changement d'habitude de prise de vue...
A titre personnel, je me suis régalé avec ce NEX-5 qui ressemble beaucoup à ce dont j'ai longtemps rêvé : un boîtier que je puisse avoir toujours sur moi, qui m'offre le format RAW et une haute qualité d'image. Pendant plusieurs jours, j'ai promené le NEX et son Pancake dans la poche de mon blouson, comme je le faisais avec le Canon G9 puis le Panasonic LX3.
Il ne manque à mon bonheur que quelques focale fixes supplémentaires, en particulier des équivalents 35 et 50 mm à grande ouverture qui viendraient compléter le Pancake 24mm. Je n'utiliserai le 18-55 probablement qu'en vidéo. J'espère aussi que la touche inférieure pourra être affectée différemment par un futur firmware.
S'il vous reste encore des doutes sur la réalité de sa compacité, allez tester le NEX en magasin. Il est déjà en démonstration dans certains Sony Center, et d'ici deux petites semaines dans la plupart des magasins spécialisés.
Prochain article : les fonctionnalités photo du NEX.
Commentaires
Pourriez vous poster dans la suite de la revue une photo du NEX en main?
Merci
Cela m'étonne fort.
Merci pour vos articles.
Cordialement
J'ai actuellement un Canon G10, depuis plus d'un an, et cherche à changer pour un appareil plus réactif tel qu'un reflex tout en gardant une certaine compacité.
Je photographie principalement des portraits et des paysages lors de mes voyages. Je recherche également un appareil qui sache reproduire les couleurs comme que je les vois.
Avec le NEX j'ai peur de la poussière entre le boitier et l'objectif, est-il équiper d'un système anti poussière?
Quelle est la différence entre le Nex3 et le Nex5?
Peut-on zoomer avec cet appareil?
Le NEX correspond-il a mes attentes ?
Toute ces questions me trottent dans la tête, désolé de vous embêter avec mes questions. :0
Pour ce qui est de la colorimétrie, celle de Sony est réputée pour être très fidèle, et les NEX ne font pas exception. Après, encore faut-il régler convenablement sa balance des blancs ou, mieux encore, shooter en RAW pour la régler tranquillement en post-processing.
Les NEX-3 et NEX-5 ne diffèrent que par leur finition (magnésium pour le NEX-5 et polycarbonate pour le NEX-3) et par la vidéo qui n'est full-HD que sur le NEX-5. Pour le reste, ce dont deux boîtiers absolument identiques.
Deux optiques sont déjà disponibles : un 16 mm f/2.8 et un 18-55. Le 16mm est une focale fixe, donc sans possibilité de zoomer, mais elle conserve aux NEX une compacité remarquable. Le 18-55 est un zoom universel, mais fait gagner à l'ensemble un peu d'encombrement. Le prix du double kit est tel qu'il est vraiment intéressant d'acheter les deux objectifs.
Un 18-200 arrivera au mois d'août, mais son gabarit est tel qu'il vaudra mieux le réserver à la vidéo...
Pour ce qui est des poussières, aucun système ne garantit leur absence. En revanche, elles sont très faciles à retirer avec une soufflette, ou pour les poussières grasses avec un Sensor Swab et de l'Eclipse E2. C'est un peu angoissant la première fois, mais ensuite cela ne pose plus de problème. Il suffit d'être un peu délicat... :wink:
Ayant eu un G9 puis un LX3, je peux vous dire que c'est le jour et la nuit en terme de qualité d'image avec le NEX, surtout si on s'aventure un peu dans les ISO ! Le mieux est d'aller le tester dans un magasin lorsqu'il sera disponible...
Je n'ai hélas pas pu tester le NEX-3, mais bien que la forme de la poignée soit légèrement différente, la tenue en main doit être très proche. Le NEX-3 étant étant légèrement plus épais, elle a même des chances d'être un poil meilleure...
Autre chose pour permette de mettre des objectifs Canon ou Nikon etc… il faut un adaptateur ; par contre plus AF : perso ce n’est pas un soucie. Pour le prix je ne comprends pas bien ; théoriquement les prix sont moins cher en Asie ; je vis en Thaïlande sur Bangkok il y a par rapport à la France -30% ; et vous dit que avec des deux objectif 650E ; je vais me renseigner sur les prix ici.
Je découvre votre site à l'occasion de mon intérêt grandissant pour un appareil photo mêlant une relative compacité à un grand capteur et les avantages associés (hautes sensibilités, flou d'arrière plans). Le NEX parait extrêmement bien placé dans ma quête de l'appareil idéal.
Comme apparemment vous semblez également assez bien placé pour avoir des infos intéressantes sur ces modèles, je me permets de vous poser quelques questions :
- Sony compte t-il répondre favorablement à certaines demandes via un prochain firmware concernant de petits ajustements de l'interface - nouvelle est donc pas forcément hyper au point, d'après les qq tests que j'ai pu lire. Je pense dans le désordre à :
- sensibilité ISO bloquée en mode AUTO à 1600 ISO : pouvoir changer cette limite dans les options.
- possibilité de régler rapidement en mode AUTO la comp. d'exposition, vu que l'appareil tendrait à sur-exposer (également à corriger).
- possibilité de pouvoir utiliser le mode HDR en mode AUTO
- meilleure prise en charge du MPEG4 (qui est plus simple à utiliser au quotidien) sur le NEX5 (cad avoir l'équivalent au NEX 3)
- amélioration de l'ergonomie via au moins un bouton personnalisable (idée dont vous faites mention)
- Malgré son positionnement attractif, l'offre double kit n'est pour l'instant mentionnée sur aucun des sites que j'ai trouvé où ils proposent des NEX en pré-commande, ni chez sony.
- La dispo réelle des produits est prévue pour quelle date ?
J'attends en tous cas avec impatience la suite de cet excellent article
L'interface est très simple, contrairement à ce qui a été dit ici où là, par des testeurs qui n'ont sans doute pas investi le temps nécessaire à une véritable prise en main des menus. Je ne vois pas bien comment rendre plus accessibles les réglages des ISO et de la WB, sauf à obtenir une touche programmable par firmware. Le menu n'est pas plus complexe ou profond que celui d'un reflex puisqu'il n'est qu'à deux niveaux. Je vois mal comment Sony pourrait faire plus simple, ou alors qu'on me l'explique. J'ai même l'impression que la navigation dans les menus d'un reflex sont beaucoup plus longs étant donnés le nombre d'écrans successifs à passer, mais les touches à accès direct sont plus nombreuses.
Pour ce qui est de la sensibilité auto, c'est vrai qu'elle pourrait être poussée à 3200 ISO étant donné la qualité du capteur, mais à 3200 ISO, il y a quand même déjà 3 IL de dynamique perdue par rapport à 200 ISO, et il vaut mieux choisir cette sensibilité en connaissance de cause.
Pour ce qui est du mode Auto... c'est un mode Auto, donc c'est un peu étrange de demander un accès à une compensation d'exposition alors même qu'on choisit d'abandonner au boîtier les choix essentiels qui reviennent au photographe, en particulier celui de la profondeur de champ (élément essentiel de l'esthétique d'une photo).
Je suis d'accord en revanche que le HDR devrait être accessible dans tous les modes.
Pour la vidéo, je ne comprend pas bien votre demande car le NEX-5 propose l'AVCHD comme le MPEG-4 (voir la fiche technique). Quel problème avez-vous repéré ?
Les produits sont prévus pour arriver incessamment sur les plateformes de distribution, et les magasins devraient logiquement être alimentés en fin de semaine ou la semaine prochaine. Sans doute attendent-ils de savoir si les double-kits seront disponibles en nombre suffisant. Je vous suggère de guettez les sites de Photo Saint-Charles, MGMI, la FNAC, Phox et les grandes enseignes spécialisées, et de ne pas traînez pas car, à en croire les premiers indicateurs de vente au Japon, il semble y avoir un fort engouement pour les NEX, et la première livraison pourrait disparaître assez vite... :wink:
pour l'interface, je pense en effet qu'avec un peu d'habitude, ça devrait être pas si mal.
Pour le réglage de la comp d'expo en mode auto, je trouve que ca manque, surtout si l'appareil à une tendance à ne pas exposer parfaitement.
La limite à 1600 ISO, c'est pas une priorité absolue en effet.
Pour la vidéo, je pensais à du vrai 720p, bizarrement absent sur le nex5, dommage.
Pour quand la suite ?
Citer : Étant donné que «nos amis [...] des Numériques», c'est moi, je me permets de répondre. Je ne suis résolument pas d'accord, et je trouve impressionnant de dire que les réglages avancés sont en accès direct tout en constatant au paragraphe suivant :
Citer : Faudrait savoir, on a besoin du menu ou pas ?
Par ailleurs, je considère en effet comme une aberration le changement d'affectation de la touche centrale (profondeur de champ en iAuto, mode de prise de vue dans tous les autres modes). Ne faisant pas partie des snobs qui se refusent à utiliser le mode auto, j'aime pouvoir passer rapidement et logiquement de celui-ci aux autres ; or, ici, l'aller iAuto -> PSAM demande de passer par le menu, alors que le retour se fait d'un clic sur le bouton central et d'un tour de molette...
La comparaison entre NEX et Alpha 550 (page 2.2) est intéressante, mais biaisée : la famille Alpha 4/5 manque elle-même d'accès directs, énormément de choses passant par le menu Fn. La balance des blancs, le mode de mesure, le mode AF sont souvent accessibles directement sur les reflex experts, mais pas sur la série 5 (il faut monter sur la série 7 pour y accéder). Dans ces domaines, la comparaison Alpha 5x0 vs NEX se conclut logiquement par un match nul, mais selon moi elle confirme surtout que les Alpha 5x0 sont un peu légers pour un expert... Comparons avec un Alpha 700, un D90 ou un EOS 50D, la conclusion pourrait être plus tranchée.
Quant à l'avantage NEX en mode flash, j'aurais aimé voir précisé que c'était une fois le flash installé, opération non négligeable tant le pas de vis est mal fichu et sa commande réduite. À partir de l'appareil sortant de sa boîte ou de sa poche, sur un Alpha (sauf séries 8/9), il suffit d'appuyer sur le bouton flash puis de régler le mode voulu, alors que sur un NEX ça commence par trente secondes de bricolage...
Ça ne retire rien au fait que j'ai adoré le NEX, qui est sans hésitation ce que Sony a fait de plus intéressant depuis l'Alpha 700. C'est un excellent appareil grand public, que je conseillerais sans hésiter à un non-technicien. Mais s'acharner à démontrer qu'il convient à un amateur de réglages manuels, à mon avis, c'est une grosse erreur stratégique.
Le format réduit des tests des Numériques oblige à résumer fortement le descriptif d'un matériel. C'est pour cette raison que j'ai signalé dans cet article le risque de malentendu qu'il pouvait en résulter. Je suis étonné que mon propos déclenche un tel courroux, mais puisque courroux il y a, il faut bien s'en expliquer.
Je ne vois pas bien où sont les contradictions que vous cherchez à montrer. Ecrire, comme je l'ai fait, qu'une bonne partie des réglages sont en accès direct ne veut pas dire qu'ils y sont tous, chose que je n'ai évidemment jamais prétendue.
Pour le reste, je crois qu'il est bon de citer in-extenso le passage de votre test des Numériques (www.lesnumeriques.com/sony-nex-5-p309_8593_16.html) pour comprendre mon propos. Le voici :
L'ergonomie du NEX-5 est ainsi directement orientée vers le déclenchement, qu'il s'agisse de photo (sous l'index) ou de vidéo (sous le pouce), au détriment des réglages. Rafale et retardateur sont les seuls directement accessibles, avec le flash lorsque le module amovible est installé (cf. encadré). Un clic sur le bouton central permet d'accéder à un réglage de "flou d'arrière-plan", une priorité à l'ouverture qui ne dit pas son nom. Pour tout autre réglage, il faut passer par le menu, dont l'organisation est elle aussi plutôt inhabituelle : par exemple, la sensibilité ISO, traditionnellement considérée comme un réglage de l'appareil photo, est ici classée dans la rubrique "Luminosité / Couleur".
D'après vous, aucun réglage n'est disponible en accès direct hormis rafale, retardateur et flash. Même en mode Auto-Intelligent, cela n'est pas exact. Il aurait au minimum fallu y ajouter le bracketing et surtout la correction d'exposition, qui est un réglage majeur pour les experts (plus importante en terme de fréquence d'accès que la sensibilité ou la balance des blancs en usage classique, reportage, paysage, portrait, etc.)
Vous évoquez ensuite le mode "flou d'arrière-plan", qui est en effet un "mode priorité ouverture qui ne dit pas son nom". Encore aurait-il fallu signaler que cette fonctionnalité n'est disponible qu'en mode Auto Intelligent, ce que vous ne faites jamais. Vous laissez ainsi ainsi penser qu'un mode priorité ouverture "normal" n'est pas disponible sur le NEX, ce qui est évidemment inexact. Le mode A est en accès direct via la touche centrale (qui découvre la molette virtuelle), comme le sont également les modes P,S,M, Scènes, Panorama 2D et 3D et anti-flou de mouvement. Il me semble que cela commence à faire beaucoup de choses en accès direct pour les experts... autant de choses que votre test n'évoque pas alors qu'il se conclut par un très péremptoire "...[le NEX] ne s'adresse absolument pas au photographe expert, qui sera immédiatement frustré du manque de réglages directement accessibles.".
Vous ne décrivez en réalité que l'usage du mode Auto-Intelligent du NEX (qui a en effet une affectation différente de la touche centrale). Est-il vraiment raisonnable de porter, sur l'utilisabilité par un expert, un jugement basé sur un mode dédié aux débutants ou aux utilisateurs venant de compacts ? Un lecteur ne lisant que votre test peut ressortir avec l'impression qu'il n'existe même pas de modes PSAM, et que le NEX n'est qu'un compact basique doté d'un capteur de reflex.
Pour ce qui est de ma comparaison entre l'ergonomie du NEX et de l'Alpha 550, vous semblez contester le choix de cet appareil. Si vous excluez des boîtiers comme l'Alpha 550, le Canon 550D et les autres de la même gamme dans les autres marques, alors je crains que vous ne vous adressiez qu'à une bien petite minorité de photographes. Si, comme vous le dites, vous ne faites pas partie des snobs qui se refusent à utiliser le mode auto, vous devriez sans difficulté considérer que de nombreux experts utilisent cette gamme de boîtiers, moins coûteux mais offrant une superbe qualité d'image, et ce malgré l'absence de quelques réglage en accès direct.
Pour ce qui est du flash, il me semblait pourtant avoir été clair sur l'ergonomie assez moyenne de son système de fixation. Je me cite : "Il faut bien avouer que le système de fixation du flash ne risque pas de remporter le concours Lépine japonais, et on galère pas mal la première fois qu'on cherche à le fixer. L'accès à la vis est assez inconfortable mais, heureusement, après quelques vissages/dévissages, on en prend la mesure."
Qui plus est, je ne l'ai jamais comparé aux reflex mais aux compacts et aux hybrides qui ont un système intégré, donc plus près de l'axe optique et donc plus susceptible de générer des yeux rouges.
Pour finir, je tiens à rappeler à nos lecteurs que sur focus-numérique, plusieurs articles très complets ont été publiés sur les NEX. Nous l'avons d'ailleurs systématiquement signalé par twitter.
lecteur quotidien de Alpha-numérique, je suis sidéré par les objections faites au matériel SONY sur la base d'arguments à mes yeux dénués de sens, en particulier la dichotomie amateur/expert/pro.
Pour moi, un "pro" est avant quelqu'un qui gagne sa vie en réalisant et commercialisant ses photos. Loin de Cartier-Bresson Doisneau et autres reporters de guerre au visage buriné, il s'agit plus souvent de photographie de mariage, de portraits de famille ou de photos scolaires. Quelques rares missions de photos d'entreprises, de produits ou d'évènements sportifs permettent d'agrémenter un quotidien que tous reconnaissent comme difficile.
L'amateur est pour moi, littéralement, "celui qui aime".
Dans ce contexte, l'expert m'apparait plus une création marketing que le reflet d'une pratique.
En ce qui me concerne j'utilise pour ma pratique photographique, photos sportives (rugby), photos de produits, visites virtuelles d'entreprises, photos architecturales, du matériel SONY depuis le début de la série F (F505,F707,F828 et R1). Actuellement, je possède un alpha 550 qui me donne pleine satisfaction, mais je suis probablement mauvais critique de moi même.
M'adressant à des petits clubs sportifs et à des PME, qui ne pourraient de toute façon pas se payer des professionnels, je ne suis au mieux que défrayé pour mes photos: je suis donc un amateur. Je gagne par ailleurs ma vie comme ingénieur.
La réalisation de photos relève pour moi de la traduction d'une intention: attitudes de rue, mise en valeur de produits, saisie d'un moment particulier, photo d'expertise technique qui sera analysée et mesurée, ...
A ce sujet: http://www.jeanmiaille.fr/ photos de rue magnifiques, prises au LX3 et maintenant au LEICA X1, parfaitement adapté à la photo de rue.
De même, le récent panoramique record réalisé avec l'ALPHA 900 et le logiciel AUTOPANO PRO.
Pour traduire cette intention, nous allons alors cadrer, éclairer, nous positionner au lieu, heure et moment qui nous semble le plus propice. C'est, à mes yeux le grand talent du photographe et ce qui différencie le plus une photo d'une autre et qui fait qu'elle nous touche ou non.
Bien sûr, pour traduire cet instant, il nous faut utiliser matériel et logiciel. Bien sûr, dans l'offre pléthorique proposée par les fabricants, les sites et revues diverses nous guident dans le choix d'un équipement adapté à notre usage.
Mais que penser lorsque des sites tenus par des pro, réalisant au demeurant d'excellentes photos de sports de glisse et clamant en entête leur indépendance, s'engagent dans une croisade systématique contre tout ce qui n'est pas Canon, Lightroom et Apple ! N'hésitant pas à relayer encore récemment des rumeurs anti-sony.
Tout un chacun est bien entendu libre de ses choix. Les expliquer, les étayer et chercher à faire partager son plaisir est honorable si ces choix sont assumés: "j'ai choisi tel ou tel matériel et je me sens bien avec" et ne cherche pas à faire croire au lecteur que rien d'autre n'est convenable.
Lorsque cette démarche est faite dans le cadre de son emploi, il s'agit d'une démarche marketing, elle aussi tout à fait acceptable. Ainsi Luc saint Elie ne cache nullement ses liens avec PANASONIC dont il est l'employé.
Mais lorsque l'indépendance est clamée, nous touchons là au pestilentiel.
Pour terminer, plusieurs critères sont selon moi trop peu documentés: longévité et fiabilité du matériel (mon Alpha 550 a effectué 64 000 déclenchements en 8 mois et fonctionne jusqu'à cette minute parfaitement), ergonomie: plutôt qu'une profusion de boutons que l'on peut toujours activer par mégarde (un bouton de désactivation de boutons est même prévu sur certains boitiers !) qu'en est-il des gauchers ?
Enfin, il nous faut admettre que le plaisir de posséder un bel objet, bien construit, fait partir de notre passion. C'est ainsi que je me laisserais vraisemblablement tenter par la gamme SONY annoncée à la rentrée.
Toujours SONY, car l'amateur que je suis se sent bien avec depuis 10 ans.
Cordialement
Je suis bien d'accord avec votre définition du Pro, qui est en effet celui qui gagne sa vie grâce à la photo, totalement ou pour une large partie. J'en connais désormais pas mal équipés en Sony, mais hormis des gens comme Rémi Chapeaublanc, Cédric Chassagne et quelques autres, ils n'ont pas de visibilité médiatique. Il s'avère que seul cela importe chez les zélateurs des matériels concurrents qui se répandent sur divers blogs et forums, en affirmant du haut de leur ignorance qu'un Pro en Sony, ça n'existe pas.
Cela étant, Sony n'a jamais prétendu que son matériel haut de gamme s'adressait aux Pros. Même s'ils ont mis en place, pour les Alpha 850 et 900, un SAV Premium (http://www.alpha-numerique.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=370:sony-lance-un-service-sav-premium&catid=4:materiel&Itemid=5), ils ne disposent pas encore d'un véritable service Pro comme ceux de Canon et Nikon. Donc même si une partie de la gamme Alpha est de niveau Pro, elle ne s'adresse pas directement à eux.
En revanche, nombre d'entre eux ont bien vu l'intérêt de l'Alpha 850, de loin le moins cher des plein format, associé à quelques optiques Zeiss, fixes ou zooms, toutes stabilisées par le capteur. Mais comme ce sont des Pros, ils ont bien autre chose à faire que perdre leur temps sur les forums, où leur présence est très rare (quelle que soit la marque).
Si je suis d'accord sur le principe que la seule dichotomie devrait être Pro/amateurs, la catégorie des amateurs est très hétérogène en terme de connaissances, d'ambition et d'investissement personnel dans la photographie. Comme c'est de très loin la plus nombreuse, il n'est pas inintéressant d'y repérer des débutants, des utilisateurs avancés et des experts. Je ne rejette donc pas ces appellations car elles correspondent à une réalité, même si les frontières sont bien évidemment très floues. Le talent en revanche est assez également réparti dans ces catégories, car il ne se décrète pas et ne s'améliore qu'à la marge (hélas)...
Quant au mélange des genres sur certains sites ou blogs, je ne m'exprimerai pas. La prégnance de l'affirmation de leur indépendance inter-marques donne souvent une juste mesure de la réalité inverse.
Sur Alphanum, les choses sont claires : nous sommes un site fait par et pour des passionnés, Sonystes et Minoltistes. Nous n'évoquons les autres matériels que très rarement, et jamais de manière polémique. Quant aux rumeurs et autres pseudo-informations de caniveau, elle n'auront ici JAMAIS droit de cité.
Actuellement comment fait-on pour l'utiliser ? Sur mon NEX j'ai cherché à la main, avec le mode d'emploi, et je n'ai toujours pas trouvé (je shoote en RAW + JPeg) ! Le mode DRO OK, mais pas le HDR. Pourtant le second me parait plus intéressant...
Merci
C'est pénible... :confused:
Vivement que vous écriviez "Obtenez le maximum du Sony NEX"... :roll::
Gagné ! En tout cas il est annoncé (www.amazon.fr/Obtenez-meilleur-Sony-NEX-3-NEX-5/dp/2100554468/ref=sr_1_17?ie=UTF8&s=books&qid=1284394089&sr=8-17), toujours chez Dunod et il parait que c'est Patrick Moll l'auteur.
Gros fou rire en voyant l'erreur de couverture faite par Amazon. C'est bien, je reste encore incognito...
En tout cas, vous comprenez une partie des raisons de la décroissance de mes disponibilités car l'échéance arrive. C'est toujours étrange de voir annoncé un livre qu'on n'a même pas fini d'écrire... :wink:
j'ai eu le nex 5 pendant quelques minutes et je ne suis pas arrivé a le faire (seulement la rotation sur l'axe horizontale).
Il faut donc dans un premier temps relever l'écran par rotation autour de l'axe horizontal, en position haute, puis faire pivoter le haut de l'écran autour du second axe horizontal situé environ au 1/3 en partant du haut. Ne pas hésiter la première fois à tirer un peu fort pour prendre la mesure du système. Une fois accomplie l'opération, tout devient simple les fois suivantes...
Cette réponse n'est évidemment valable que pour moi qui ait déjà des appareils reflex. Pour d'autres, le NEX sera aussi bien un appareil principal avec le 18-55 qu'un ultra-compact avec le pancake. C'est l'une des forces du principe des objectifs interchangeable : l'appareil devient un caméléon qui change de gabarit et de possibilités selon l'objectif utilisé.
Le pancake n'est indispensable que si vous désirez avoir une configuration ultra compacte. Son ouverture à f/2.8 peut également permettre de photographier en lumière plus basse sans flash et sans trop monter en ISO.
Le 18-200 est évidemment bien plus polyvalent, et sa qualité est très bonne, mais il fait perdre fortement sa compacité au NEX.
Ces 3 objectifs sont donc complémentaires plus que concurrents : le pancake pour une configuration ultracompacte, afin de l'avoir dans sa poche en permanence, le 18-55 pour une configuration classique, plus polyvalente mais moins compacte, et le 18-200 en voyage ou lorsqu'une longue focale est nécessaire. S'il ne faut en choisir qu'un, c'est sans doute le 18-55 qu'il faut privilégier. Ce n'est pas pour rien que ce type de zoom est systématiquement proposé en kit sur les reflex...
Un léger jeu du 18-55 lorsqu'il est allongé est normal (sauf s'il est vraiment très important). En revanche, pour la bague qui accroche, il faudrait vérifier que tout est normal. Ca dépend s'il s'agit d'un point dur au-delà duquel la bague redevient souple ou d'un grippage général, qui peut n'être qu'une impression lorsqu'on débute. La bague de zoom est toujours bien plus dure que celle de mise au point.
j'ai acheté récemment un NEX-5, mais je débute tout juste, et je ne suis pas encore vraiment très au point avec l'utilisation de cet appareil.
Comme vous semblez très bien maîtriser cet appareil, je me permets de vous poser quelques questions car je rencontre une difficulté concernant le programme "luminosité/couleur"
En effet, je ne peux pas du tout utiliser les fonctions proposées dans ce programme (ISO, Balance des blancs, modes créatifs...).
Quand je sélectionne ces fonctions, apparaît le message suivant "cette fonction est actuellement désactivée".
Est ce normal ? Ai-je loupé un étape ?
En vous remerciant d'avance pour votre réponse.
Si les fonctions du menu Luminosité/couleur sont grisées et non modifiables, c'est simplement que vous devez être en mode de prise de vue Auto intelligent. Par définition, un mode automatique est... automatique, et ne permet donc pas de modifier les paramètres de prise de vue. Si vous voulez y avir accès, il faut passer en mode P, S A ou M.
Si vous avez besoin d'un bon livre sur le NEX, je vous conseille celui-ci (alpha-numerique.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=638:obtenez-le-meilleur-des-sony-nex-5-et-nex-3-par-patrick-moll&catid=19:technique&Itemid=310), je connais très bien l'auteur...
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