Mai
20
2010
"Ce qui m'apparaît remarquable chez ce petit nouveau, c'est qu'il correspond exactement à ce que j'ai toujours imaginé : il cumule les avantages du reflex et ceux du compact". Ainsi s'exprime Bruno Waraschitz dans son édito consacré à l'arrivée des Sony NEX. Déclic Photo a, semble-t-il, été bluffé par les nouveaux compacts à objectifs interchangeables de Sony. Le magazine consacre ainsi 8 pleines pages à ce qu'il considère comme un événement majeur, l'avènement d'une nouvelle technologie.
Déclic Photo n°60 / Juin 2010
"Ce qui m'apparaît remarquable chez ce petit nouveau, c'est qu'il correspond exactement à ce que j'ai toujours imaginé : il cumule les avantages du reflex et ceux du compact". Ainsi s'exprime Bruno Waraschitz dans son édito consacré à l'arrivée des Sony NEX. Déclic Photo a, semble-t-il, été bluffé par les nouveaux compacts à objectifs interchangeables de Sony. Le magazine consacre ainsi 8 pleines pages à ce qu'il considère comme un événement majeur, l'avènement d'une nouvelle technologie.En attendant de réaliser notre propre prise en main des NEX (sans doute la semaine prochaine), il est intéressant de voir comment sont reçus ces boîtiers d'un genre nouveau. Si l'accueil global est largement positif, l'avis des photographes journalistes peut sensiblement différer selon qu'ils considèrent les NEX comme des boîtiers grand public ou à vocation plutôt experte. C'est toute l'ambiguïté a priori de ces appareils qui ont un format réellement compact mais des caractéristiques expertes : capteur APS-C de haut niveau, modes PSAM, format Raw, vidéo HD avec autofocus continu, etc.
En réalité, Denis Boyard l'explique très bien dans sa prise en main, tout est fait pour que les NEX puissent être utilisés comme des compacts classiques, avec la qualité d'image en plus : l'ergonomie générale est simple et les menus très orientés grand public. Le passage d'un compact à un NEX sera donc indolore et devrait à cet égard rassurer les amateurs. La seule chose qui pourrait les dérouter est l'usage d'une focale fixe de type "pancake" s'ils ont choisi de conserver une compacité extrême à leur NEX.
Certains utilisateurs experts pourront voir plutôt comme un défaut cette simplification car quelques fonctionnalités avancées comme le réglages des ISO n'ont pas d'accès direct via des touches de fonction, comme sur les reflex. En ce qui concerne le viseur, je cite à nouveau un passage de l'édito tant il résume parfaitement mon point de vue : "... honnêtement, tous les possesseurs de compacts ont depuis belle lurette cessé d'utiliser ces trous de souris où l'on ne distingue pas grand chose, pour ne pas dire rien !". Il est en effet impossible de proposer un viseur optique de qualité sur un boîtier aussi petit, et regretter son absence indique surtout un manque d'intérêt pour les appareils d'une telle compacité. On ne met pas de pneus de camions sur une jante de Smart...
Pour terminer (provisoirement) sur les NEX, je vous suggère de lire la très intéressante seconde partie de l'article, que Déclic a mis en ligne sur son site Internet.
Le Panasonic G2, concurrent des NEX sans l'être vraiment du fait de son format nettement moins compact, a bien plu a Denis Boyard, principalement pour ses qualités en vidéo qui en font un très bon compromis. Dans la série de compacts et de bridges présentés, j'ai relevé le comparatif entre les deux Panasonic TZ10 et ZX3, auxquels il faut ajouter le FX66 et le Sony DSC-H55, version éco de l'excellent HX5V.
Le grand dossier du mois côté matériel concerne les objectifs macro. Les bestioles étant de sortie, c'est en effet le bon moment pour investir dans l'un de ces objectifs spécialisés (qui font souvent d'excellentes optiques à portrait). Le choix est large, et il y en a pour tous les focales et toutes les bourses. Espérons que Sony proposera bientôt une version SSM de ses 50 et 100 mm issus de la gamme Minolta, l'absence de motorisation étant le seul reproche que l'on peut faire à ces deux optiques au superbe piqué, en APS-C comme en plein format.
Focus sur la photo décomposée, qui consiste à réaliser une prise de vue à intervalles réguliers d'un sujet en déplacement, ou de capturer un instant fugace comme dans la photographie de gouttes. De superbes images et des suggestions techniques pertinentes.
On reste dans le domaine artistique avec le dossier "tendance", dans lequel on retrouve certains sujets évoqués dans le focus sur la photo décomposée. Là encore, des images étonnantes et une grosse envie de tenter de faire pareil. Vu le système complexe mis en place et présenté par Jacques Honvault, ce ne sera toutefois pas donné à tout le monde...
Vous trouverez également dans le magazine le festival de Cannes vu par son président Gilles Jacob, un superbe sujet sur la photo culinaire, un détour par la Nouvelle-Zélande shootée au 4x5 par Pierre-André Fautrier (magnifique portfolio) et un sujet sur Doisneau en Californie... et en couleurs !
Martine Bagot conclut comme à l'accoutumée ce numéro de Déclic avec plusieurs tutos logiciels (au programme : DxO Optics Pro, Aperture et ACDSee Pro). A cela il faut ajouter un sujet sur les livres photo et une présentation du logiciel Paint Shop Pro.
[ NDLR : Julien étant peu disponible actuellement, les chroniques des numéros de Juin de Chasseur d'Images et de Réponses Photo auront un peu de retard... ]
Commentaires
Enfin quelqu'un qui a la même vision que moi sur l'avenir du viseur.
Je reste persuadé qu'un viseur électronique sera la révolution majeure de ces prochaines années. Il nous fera oublier ( peut-être avec nostalgie pour certains ) le viseur optique et l'écran mais résoudra les points suivants : profondeur de champ et qualité de l'exposition sur viseur optique et visibilité ainsi que les problèmes de reflets sur écran.
Ce ne sera pas la 1ère fois que j'aurai tort mais cette fois au moins on est 2
Xavier
Vous ne trouverez pas plus attaché que moi à la visée optique, et coller mon oeil dans le viseur de mon Alpha 900 est un plaisir infini. Sur un bridge, il ne me viendrait même pas à l'idée de viser sur écran arrière et j'utilise systématiquement le viseur vidéo de mon Fuji S100fs. Mais là, il s'agit d'un compact et il est impossible d'y mettre un viseur électronique de qualité, avec un bon dégagement oculaire. Seule solution, un énorme viseur externe comme celui du PEN, qui est d'ailleurs encore trop petit pour offrir une visée de qualité. S'il s'agit de doubler l'encombrement du NEX et le défigurer avec un viseur externe de grande qualité, autant prendre un petit reflex, ou un appareil du type NX10 ou GF. Et si c'est pour mettre un viseur électronique externe petit mais médiocre, autant utiliser l'écran arrière qui a une définition remarquable. Pour les allergiques à la tenue à bout de bras, dont je fais partie, il suffit de relever l'écran à 90° et de bloquer le boîtier contre sa poitrine, comme le faisaient nos anciens et le font encore ceux qui shootent avec certains moyens formats. C'est juste une question d'habitude. La semaine prochaine, je montrerai des photos et des vidéos prises de la sorte.
Donc viseur oui mais trou de souris ou énorme viseur externe non, car cela n'aurait aucun sens dans le cadre d'un concept compact.
Je ne veux pas d'un viseur pour avoir un viseur , il faut que celui-ci soit adapté à l'appareil. Ne connaissant pas les NEX, ma réflexion n'était qu'une vision globale sur l'avenir. J'ai utilisé le fuji s100fs, le canon g11 et l' alpha 550 , je suis un inconditionnel de l'écran orientable et je préfère la solution sony et fuji à celle de canon, mais comme toi sur le fuji, j' utilisais principalement le viseur électronique pour des raisons de confort
Et bravo et merci encore pour tout le suivi, ce site est d'une qualité rare
Amicalement
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