Jan
11
2011
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Écrit par Patrick Moll

Nous entamons une série de news brèves pour tenter de pourfendre certaines idées fausses que l'on croise fréquemment sur les forums (ou en commentaires d'Alphanum), et qui peuvent induire des actions ou des décisions erronées, parfois dommageables pour le photographe.
Le premier opus de cette série concerne le logiciel DxO Optics Pro, dont une spécificité forte est la correction automatique des défauts optiques pour les objectifs pris en charge. Une première erreur classique est de penser qu'il existe un module par objectif, alors qu'en réalité les modules corrrespondent à des couples boîtier/objectif. Un même objectif peut ainsi être supporté pour un boîtier et pas pour un autre. Pour savoir quels sont les modules disponibles pour un boîtier donné, allez sur la page du site DxO dédiée au
matériel supporté, ou sur celle de
téléchargement manuel des modules.
La communication de DxO Labs, longtemps axée sur les corrections optiques, a pu faire oublier qu'Optics Pro était d'abord un logiciel de développement de RAW. L'idée fausse la plus problématique est de croire que le logiciel n'est pas utilisable lorsque l'objectif utilisé ne bénéficie pas d'un module optique. C'est fort heureusement inexact : Optics Pro fonctionne très bien, de manière autonome, même sans télécharger le moindre module. Il est en revanche impératif que le boîtier soit pris en charge. A noter qu'en l'absence de module, vous avez tout de même accès à plusieurs corrections optiques, en mode manuel.
Il faut donc bien distinguer les deux fonctionnalités majeures d'Optics Pro : d'une part un remarquable logiciel de conversion de fichiers RAW, qui excelle aux hautes sensibilités, d'autre part une collection de modules de corrections optiques automatiques, plus ou moins vaste selon les marques et les boîtiers. Ces fonctionnalités sont complémentaires, mais si les modules ne sont pas utilisables sans le logiciel, l'inverse est parfaitement possible.