Oct 22 2012

Idée fausse # 11 : les logiciels d'Adobe ont-ils une place trop importante dans les médias spécialisés ?

idees_fausses.jpgLa place que tiennent les logiciels d'Adobe dans les médias spécialisés, qu'il s'agisse des magazines papier ou des sites web à forte audience, fait régulièrement l'objet de discussions houleuses. La dernière en date s'est déroulée sur le site du Monde de la Photo à la suite de l'annonce du nouveau magazine WorkFlow. Après un premier snipe à 3h du matin, un tir groupé de 10 réponses a crépité entre 5h46 et 9h01 pour "approuver à 100%" le commentaire initial sur l'air de "Marre de Photoshop, parlez de Gimp !". Ce genre d'attaques concertées est un classique chez les tenants des logiciels libres. Je pense qu'elles sont largement contre-productives, surtout quand sont avancés des arguments qui affirment qu'en privilégiant Photoshop, on se rend complice des pirates qui crackent le logiciel. Si le ridicule ne tue plus, il nuit passablement à la cause que l'on prétend défendre.
Cela étant, la question mérite d'être posée : les logiciels d'Adobe ont-ils une prégnance trop importante dans les médias spécialisés français ? On se limitera ici aux logiciels qui concernent de près ou de loin la photographie, c'est-à-dire Photoshop et Lightroom.

S'agissant de Photoshop, il faut bien commencer par un constat : qu'on le veuille ou non, ce logiciel est le standard du monde de l'image. Disponible sur les deux principaux systèmes d'exploitation, il n'a pas de véritable concurrent pour un usage avancé. Si les experts et les professionnels ont choisi Photoshop dans une très large majorité, c'est qu'il est le meilleur logiciel de traitement d'images.
Deuxième constat, Photoshop est l'un des éléments d'un vaste ensemble de logiciels (ceux de la Créative Suite) qui ont progressivement atteint un haut niveau d'intégration. Ainsi, Photoshop est également intéressant pour les web designers qui développent sur Dreamweaver, Muse ou Flash, les vidéastes qui travaillent avec Premiere Pro ou pour les maquettistes qui utilisent InDesign.
Dernier constat, la position de leader et les qualités intrinsèques de Phototoshop ont amené un grand nombre d'amateurs à l'adopter, même s'ils n'utilisent qu'une partie de son potentiel. Certains ont accepté le sacrifice financier initial, d'autres ont opté pour des solutions moins onéreuses (licences étudiant ou éducation, club photo adhérent à la FPF, etc.), d'autres enfin ont cracké le logiciel.

Sur la base de ces constats, il serait assez logique que la place prise par Photoshop dans les médias spécialisés soit très importante, du moins si on considère qu'elle doit être proportionnelle à son nombre d'utilisateurs. Un magazine devrait-il donner une place significative à un logiciel dont la diffusion est confidentielle ? Cela pourrait lui faire perdre des lecteurs sans beaucoup d'espoir de lui en faire gagner. Les difficultés que traverse la presse papier sont telles qu'elle ne peut prendre de risque excessif dans sa ligne éditoriale et doit s'efforcer de répondre en priorité à la demande majoritaire. Un magazine n'est pas un service public, mais une (fragile) entreprise éditoriale.
C'est là sans doute que se situe le noeud du problème évoqué en introduction. Les utilisateurs de bons logiciels comme PaintShop Pro, PhotoPlus, Pixelmator et quelques autres émettent quelques regrets de ne pas bénéficier de plus de tutos, mais le font avec une certaine modération. Il en va autrement avec les défenseurs des logiciels libres donc beaucoup sont dans une logique militante. Ils entendent que tout le monde les suivent sur cette voie, et exigent que leurs logiciels favoris bénéficient d'une discrimination positive. D'où l'action grossière menée contre WorkFlow avant même que le magazine ne soit disponible en kiosque.

Défendre le travail collaboratif et désintéressé est évidemment louable, à condition de ne pas abandonner tout esprit critique. Si OpenOffice puis LibreOffice ont remporté un succès mérité dans le monde des éditeurs de texte, c'est qu'ils étaient de haut niveau. Si Gimp n'a pas été adopté par les photographes ou les graphistes "sérieux", malgré ses fonctionnalités étendues et malgré sa gratuité, c'est que son ergonomie est calamiteuse. Il n'est ni efficace pour un usage professionnel, ni agréable pour un usage amateur où le plaisir est la règle. Sinon, nul doute que sa place serait bien plus conséquente.

Les médias spécialisés devraient-ils défendre Gimp parce qu'il est gratuit ? Il s'avère que la photographie est un domaine qui exige un investissement financier important pour se doter d'un matériel de bon niveau. Il serait alors incohérent de limiter son choix aux seuls logiciels libres (ou gratuits) dès lors qu'on est convaincu que le travail de post-traitement revêt une importance majeure dans le flux de production d'images. Les médias spécialisés n'ont donc pas à leur offrir une place qu'ils n'ont pas dans la réalité des usages, d'autant moins que ceux qui refusent d'investir quelques dizaines d'euros dans l'achat d'un logiciel ne les dépenseront sans doute pas dans des magazines. Même s'ils doivent subir les foudres de leurs non-lecteurs, ils ont raison de ne pas céder à la tyrannie de la gratuité dont les effets collatéraux ont ravagé tout ce qui touche de près ou de loin à l'image.

Les médias spécialisés sont-ils à la botte des éditeurs de logiciels, comme on le lit souvent sous la plume des libristes ? Si les éditeurs de logiciels étaient de gros acheteurs d'encarts publicitaires, on pourrait en émettre l'hypothèse, mais ce n'est pas le cas. Les sujets et les outils abordés sont ceux que les rédactions considèrent comme importants pour les lecteurs, et on notera au passage qu'un logiciel gratuit comme Picasa bénéficie d'une couverture assez large, simplement parce qu'il est bon et très utilisé.

La situation des logiciels de développement des Raw est un peu différente dans la mesure où plusieurs éditeurs proposent des produits de très haut niveau, avec des spécificités fortes qui font de chacun d'eux l'outil à privilégier pour tel ou tel besoin. Si Lightroom a acquis au fil des ans une position dominante, il n'écrase pas le marché comme Photoshop et de nombreux photographes utilisent avec bonheur DxO Optics Pro, Capture One, Aperture ou Capture NX2, pour ne citer qu'eux. Les logiciels libres sont loin des meilleurs logiciels du commerce, plus loin même que Gimp ne l'est de Photoshop. D'où, là encore, une faible prégnance dans les médias spécialisés. J'ai déjà abordé ce sujet dans une chronique intitulée Logiciels gratuits, une fausse bonne idée pour développer les Raw, donc je n'y reviens pas.

Idéalement, pour chaque sujet traité faisant appel à des logiciels, il faudrait parvenir à offrir des solutions universelles. Pour écrire depuis bientôt 4 ans dans Compétence Photo, j'ai pu mesurer la difficulté de l'entreprise. Les logiciels sont souvent trop dissemblables pour parvenir à le faire sans alourdir considérablement le texte, lequel doit déjà contenir les raccourcis clavier et les opérations spécifiques pour Mac et PC. Après avoir écrit plusieurs sujets avec un texte doublé ou triplé, j'ai renoncé à le faire tant la lecture devenait hachée et déplaisante. Dans les sujets sur l'édition d'images, j'ai donc choisi de privilégier Photoshop (CS et/ou Elements) tout en donnant des indications pour PaintShop Pro, PhotoPlus et Gimp quand cela ne nuit pas trop à la fluidité de la lecture. En bref, je fais de mon mieux, mais ce n'est pas simple. Pour les logiciels de développement, tous ont eu droit de cité, y compris le logiciel libre RawTherapee. Toutefois, j'aborde plus fréquemment Lightroom que je considère comme le logiciel qui rassemble le plus de qualités (même s'il ne les a pas toutes).
Suis-je pour autant soupçonnable d'accointances avec Adobe ? Il s'avère que je dois être le seul couillon de la presse spécialisée à ne pas bénéficier d'une licence de presse. Je paie ma Créative Suite plein pot, comme je le fais pour tous les logiciels que j'utilise à titre personnel (Adobe CS, Lightroom, DxO Optics Pro, ACDSee Pro et bien d'autres). Il en va naturellement de même avec le matériel photo. Ce genre de principes peut faire sourire, mais c'est ce qui me permet d'écrire ce que je pense en toute tranquillité et en toute indépendance.

Cela étant, il y a presse et presse, et lorsque j'évoque les médias spécialisés, je parle surtout des magazines papier comme Chasseur d'Images, Compétence Photo, le Monde de la Photo, Réponses Photo et Déclic. Ces magazines généralistes sont de très bon niveau, ce qui saute aux yeux quand on les compare à la presse anglo-saxonne que je lis régulièrement. Seulement voilà, ces dernières années s'est développée une presse technique racoleuse qui a envahi les linéaires des kiosques. Outre le danger qu'elle fait courir à la presse de qualité en ces temps de crise, son contenu n'est pas pour rien dans l'impression que l'on ne parle que de Photoshop. Sachez donc reconnaître le bon grain de l'ivraie...

Pour conclure cette chronique, je dirai que si les logiciels d'Adobe sont très présents dans les médias spécialisés de qualité, ils tiennent une place qui ne me semble pas excéder leur prégnance dans les usages, qu'ils soient licites ou non (que Photoshop soit un logiciel souvent cracké n'est que le problème d'Adobe). Un magazine a des lecteurs à satisfaire, mais aussi des contraintes de pagination et de lisibilité. Un photographe ayant fait le choix d'un logiciel très minoritaire ne peut raisonnablement exiger que celui-ci soit traité au même niveau que d'autres, plus largement utilisés.

Commentaires   

# BravoYann 22-10-2012 08:55
Un peu de lucidité et de recule dans ce monde de brute !
Merci
# Patrick Moll 22-10-2012 15:13
La presse est un monde fragile et cette attaque de WorkFlow par les libristes m'a pas mal énervé. Ce n'est pas le magazine dans lequel j'écris, mais je sais que la rédaction est constituée de passionnés qui font de leur mieux pour mettre leurs connaissances à la portée du plus grand nombre. Et ladite attaque était particulièrement malvenue alors que l'ambition de WorkFlow est précisément de se donner de la place pour traiter plus de logiciels que ce qu'il est possible de faire dans un magazine plus généraliste.
# Gilles Theophile 22-10-2012 09:42
Voilà qui est bien dit.

Et c'est aussi à nous, rédacteurs, de faire le tri et de débusquer les bons logiciels pour nos lecteurs.
# Patrick Moll 22-10-2012 15:40
Oui, et on n'hésite pas à le faire. Seulement voilà, je ne connais pas un seul photographe avec un peu d'ambition qui ait choisi Gimp pour l'édition d'images, et encore moins le plug-in ufraw pour développer ses Raw. Pour qui a claqué plusieurs centaines ou milliers d'euros dans son matos photo, les seuls critères de choix d'un logiciel doivent être la qualité et l'adéquation à son flux de travail. Refuser de s'offrir un logiciel digne de ses ambitions a aussi peu de sens que d'acheter une belle voiture et de ne pas prendre l'option lève-vitre électrique.
Si les logiciels libres ou gratuits étaient au niveau des logiciels commerciaux, je les défendrais sans hésiter. J'en utilise d'ailleurs un certain nombre sur mes PC et mes Mac, mais de fait, très peu dans le domaine photo.
# Martin 22-10-2012 09:53
Merci pour cet excellent article ou vous éclairez certaines réalités;
Je résume ce que j'ai compris:
1- Adobe(Photoshop -Lightroom) ayant acquis une situation dominante vpoire de monopole de fait dans les domaine s de la photos il est normal que l'on leur consacre l'essentiel des chroniques et commentaires dans les médias spécialisés
2-Militant ou évangélistes des logiciels libres c'est une posture désuète à abandonner
3-Et pour conclure vous indiquez que la presse n'est pas aux ordres des éditeurs mais qu'il est dommage que les associations de logiciels libre ne prennent pas d'encart pub dans les revues pour justifier d'une plus grande médiatisation
Ouf....la pilule est indigeste d'autant que vous enfoncez le clou en indiquant que le rayonnent commerciale et technique d'un produit légitime la place qu'il à dans les analyses et chronique qui ne sont pas toutes de la rédaction publicitaires;
Si on vous suit dans cette logique déductive une question se pose:
Pourquoi faudrait il que les revues spécialisée soit plus largement ouvertes aux produits photos de Sony alors que leur diffusion est faible dans les créneaux expert et que leur réputation n'est pas formidable, bien que votre démarche protestataire d'évangéliste de la marque aurait fait bouger les lignes éditoriales de Chasseur d4images etc...
Quant à votre critique des démarches militantes il y à quelques temps vous les portiez au pinacle à propos des travaux historiques sur l’Holocauste de votre compagne;
Une question pour terminer:
Ne serait ce point une attitude nihiliste de circonstance pour obtenir je ne sais quelle reconnaissance de je ne sais qui au pouvoir dans les médias?
# Patrick Moll 22-10-2012 12:26
Ou vous n'avez pas compris ce que j'ai écrit, ou c'est moi qui ai le cerveau embrumé en ce lundi matin.

S'agissant des démarches militantes, j'ai un grand respect pour ceux qui font des choses, en l’occurrence les développeurs des logiciels. Ceux dont l'apport se résume à faire du lobbying agressif et du bruit avec leur clavier, je n'en ai que faire.

S'agissant de la pub, je dis que les magazines ne sont pas soupçonnables vu que les éditeurs de logiciels n'en passent pas. Je ne vois pas où j'ai émis un regret à ce propos, comme vous le prétendez dans votre point 3.

Pour le matériel, c'est pareil. Les produits Sony ont droit au service minimum, et si je regrette qu'ils ne bénéficient pas de grands sujets du genre "3 mois avec le Nikon D700", j'en comprends très bien les raisons : les marques dominantes sont privilégiées, et c'est logique puisqu'elles concernent plus de lecteurs potentiels.

S'agissant des travaux de recherche de ma compagne, j'ai déjà répondu plus haut : elle construit des choses. Si elle se contentait d'aller agresser je ne sais qui sur un forum ou sur un site web, je n'appellerais pas ça une démarche militante.

Je ne comprends rien à votre dernier item, ni le sens du mot nihiliste dans ce contexte, ni la reconnaissance que vous évoquez. Je défends la presse quand elle injustement agressée, et je la critique dans mes revues de presse quand je n'aime pas ce que je lis. Bien qu'écrivant dans un magazine, je ne fais pas partie du milieu de la photo (je suis ingénieur) et je me contrefous d'obtenir une quelconque reconnaissance de qui que ce soit. La photo est pour moi une passion que je partage ici, pas un métier.
# Attention, je vais forcer le trait ....Tho 22-10-2012 11:32
Il y a plein de choses avec lesquelles je suis d'accord dans ce texte, mais pour une fois j'ai quelques points de divergences. Juste pour replacer d'où je parle en termes d'utilisation de soft de post-traitement d'image, je suis utilisateur de solutions libres quand elles sont performantes et je n'ai pas de problèmes à payer une licence quand je le juge nécessaire. J'ai acheté une licence Bibble que j'ai faite migrer vers Aftershot et je m'en sers sous Linux.
Le discours mainstream défendu ici me semble, en forçant un peu le trait, mais finalement pas tant que ça, le même que celui d'une certaine presse spécialisée française qui n'accorderait pas la place et l'objectivité nécessaire au matériel photo de Sony (là aussi je suis plus blanc que blanc, quasiment tout mon matos photo vient de Sony / Minolta), ou dans un autre registre : "les photographes "sérieux" choisissent un Mac".
Maintenant qu'il y ait eu une cabale injuste contre une nouvelle parution de la presse photo c'est fort possible, c'est une dérive ultra classique d'internet, mais ça ne veut pas dire pour autant que tous les arguments avancés par ceux qui critiquent une trop forte visibilité d'un éditeur ont tort. Je fais parti de ceux qui ressentent de la frustration à ne voir parler que de quelques softs bien précis et, pour le coup, je ne vais même pas jusqu'à regretter qu'on ne parle pas assez de libre mais déjà de la diversité (insuffisante) de l'offre commerciale. Je pense que c'est quelque chose qu'on ne peut pas balayer d'un revers de la main sous prétexte que le militantisme de certains nuit largement à leur discours. Pour en revenir à la presse photo, j'ai cessé de l'acheter, oui, oui même Compétence photo qui a longtemps été le seul à trouver grâce à mes yeux et mon portefeuille.
Par ailleurs l'argument, c'est l'outil standard majoritaire, c'est donc le seul, est inacceptable. Je ne vois pas qui pourrait défendre objectivement qu'à l'époque Windows 98/Me étaient les meilleur Os, ils ont pourtant écrasé le marché en leur temps, je ne parle même pas des navigateurs internet. Photoshop est surement un super outil, tout comme Lightroom, mais bordel, dans le workflow photo ce qui est important c'est justement le workflow, les logiciels ne sont que des composantes de ce processus et nous avons tous déjà eu pour diverses raisons à remplacer certaines de ces briques. C'est pourquoi je crois important d'apporter une certaine distance par rapport aux logiciels et présenter la diversité de l'offre (j'ai souvenir d'un article dans Compétence Photo qui présentait justement un large panel de dérawtiseur, je me demande bien qui avait pu l'écrire ....)
Bonne continuation sur ce site et sur papier ...
# Juste pour préciserTho 22-10-2012 11:47
Lorsque j'ai rédigé mon commentaire celui de Martin de 7h53 n'était pas encore paru ;-).
# Patrick Moll 22-10-2012 12:26
J'ai déjà répondu en partie à vos propos à la suite du commentaire de Martin.
Certes, cet article est venu d'un énervement face à des agissements pseudo-militant, mais je crois que mon article contient autre chose. Je comprends votre frustration, d'autant que vous avez une démarche libriste non obtuse, mais je comprends aussi les magazines qui doivent répondre aux attentes de leur lectorat. A nombre de page constant, il est normal de chercher à satisfaire le plus grand nombre, ce qui n'empêche pas de présenter à l'occasion le large panel des solutions de bon niveau (dont Bibble/Aftershoot fait partie). C'est ce que font les 'vrais" magazines alors qu'ils pourraient s'en dispenser. En revanche, comme je l'ai écrit, ce ne sont pas des services publics, donc ils n'ont pas de raison de traiter les sujets sur une base autre que la qualité des produits et leur prégnance dans les usages.
Pour le matos photo, c'est pareil, hélas pour Sony qui ne peut prétendre bénéficier quantitativement de la couverture offerte aux boîtiers Canon ou Nikon. C'est certes frustrant pour nous, mais c'est logique.
# Mero 22-10-2012 17:46
Je suis le premier à défendre le "libre", j'utilise Gimp pour les travaux "de base", mais je reconnais qu'il lui manque trop de chose pour être comparé à Photoshop, surtout pour un pro.
Après, on peut faire suffisamment de choses avec Gimp pour le proposer et le faire utiliser par un débutant.

Je suis d'accord que Gimp n'a pas réussi le tour de libreoffice. D'ailleurs, Microsoft inclus maintenant ce format dans sa suite.

Si le monde du libre ne peut pas toujours concurrencer réellement le monde du payant, et c'est particulièrement vrai en photo, il ne démérite pas non plus. ;-)
# Patrick Moll 23-10-2012 00:58
Non, les logiciels photo libres ne déméritent pas, mais les enjeux sont tels que les concurrents commerciaux ont mis le paquet ces dernières années. Le combat est très inégal...
# Il n\'y a pas photoGiorgio PAPARELLE 22-10-2012 19:02
Gimp est un logiciel rigolo mais inutilement compliqué pour des tâches simples, rien à voir avec Photoshop ni Elements.
Quant à Lightroom, difficile de trouver un aussi bon produit qui regroupe sous le même toit le nécessaire pour bien travailler ses raw.
Les ayatollah du logiciel libre pensent souvent que c'est "avec moi ou contre tous". Bof...
Le logiciel libre correspond peut être tout simplement à un besoin qui n'est pas celui de l'utilisateur des produits Adobe.
Quant à la presse, les articles sont aussi écrits pour le plus grand nombre et c'est normal qu'il soit ainsi.
Prenez un quelconque titre pour Linux en presse écrite: le quidam moyen en aura vite marre, c'est trop technique et ennuyeux.
Si ça plait aux geeks, tant mieux pour eux mais la limite du logiciel libre, souvent sous Ubuntu, est justement la difficulté de l'installation, avec les paquets et tout le toutim qui va avec.
D'où la préférence pour les produits Adobe. Non ???
# hery 22-10-2012 19:14
LE gros problème des logiciels libres, c'est qu'ils sont souvent réalisés uniquement par des informaticiens. Et si produire un logiciel puissant qui marche est une chose, produire un logiciel puissant qui marche et en plus ergonome et convivial en est une autre...
# Patrick Moll 23-10-2012 00:56
Oui, je crois que le problème est là. C'est d'ailleurs tout l'apport de Steve Jobs à des produits qui n'étaient pas tous novateurs techniquement, mais qui l'étaient sur l'ergonomie et ce qu'on appelle ridiculement aujourd'hui "l'expérience utilisateur".
Cela étant, si LibreOffice, Firefox et bien d'autres logiciels tiennent le choc face à leurs concurrents commerciaux, ce n'est pas le cas des logiciels destinés aux photographes qui accusent un déficit technique assez lourd, et qui s'élargit avec le temps au lieu de se résorber.
# Thierry DIJOUX 22-10-2012 20:59
@Mero
"Si le monde du libre ne peut pas toujours concurrencer réellement le monde du payant"
Il aurait fallu remplacer "payant" par "propriétaire" !

@Giorgio PAPARELLE
Sa dépend des habitudes, je me sens plus à l'aise avec GIMP que Photoshop Elements, j'installe plus facilement Gimp sous Ubuntu que la suite Adobe Sur mon Windows.
Sa fait déjà un moment que sous Debian et Ubuntu l'installation d'applications se fait par un clique de souris dans une logithèque, bien avant d'ailleurs que le mac app store et compagnie !
# Ah noooooon...Giorgio PAPARELLE 22-10-2012 21:17
Salut Thierry.
Si tu es plus à l'aise avec Gimp, c'est génial; pour ma part, j'ai essayé et ça ne me plaît pas du tout, mais alors pas du tout... bref, comme tu dis, chacun trouve son bonheur là où il veut...
Pour l'installation, ton argument est l'argument phare: c'est facile. Or il me semble que les gens sont rebutés par les difficultés de gestion au quotidien d'un système comme Ubuntu; je ne te dis pas Debain...
Là est l'obstacle, à mon sens, d'un programme comme Ubuntu: tôt ou tard tu as droit à la ligne de commande et pour beaucoup c'est BACK TO THE FUTURE.
Tu pourras leur dire le contraire, le c:\ fait peur...
Allez, à plus...
# ...dml 23-10-2012 17:56
Je n'interviens d'habitude pas dans ce genre de débat.

Une station Ubuntu se gère plus facilement qu'une station MS Windows (j'ai administré les deux).
Une station Ubuntu se gère sans difficulté sans ligne de commande.

Pour le reste, oui, moi aussi j'ai parfois des difficultés avec l'interface de GIMP, bien qu'il me suffise la plupart du temps pour traiter du JPEG. Pour le Raw, c'est une autre histoire... GIMP est pour l'instant en retard.
# Gratuit ... quand tu nous tiens !Henry 67 22-10-2012 21:38
Faisant de la formation "image & film"(en bénévole, je suis constamment confronté à Gimp, Picasa, ou autres.

Utilisateur de Photoshop depuis bien avant CS, j'ai payé toutes les licences de Photoshop Elément jusqu'au 10 (impasse sur le 11), Lightroom 3.5 (mais pas à l'aise, donc en retrait), CS5 (impasse sur le 6) et DxO pro Elite 7, à jour.

Mais, pour tenter d'aider mes "élèves", je possède Gimp et Picasa ... Hélas je suis trop nul pour m'en servir et n'ai pas vraiment de temps à y passer, pour les aider!

Je n'ai rien, bien au contraire, contre les "freeware" et certains "shareware", mais si leur utilisation est trop fastidieuse à mes yeux ...Adobe, avec la modération nécessaire, face à la dépense.

Revenons à "Workflow" ... homme (trop) pressé, je n'ai pas "percuté" sur le mail de Adobe ... Heureusement, cet article me fait rattraper ma distraction et, compte tenu de ces attaques en ligne "indignées" et ridicules, je vais aller l'acheter et faire mon analyse perso, avant de "juger".
Merci Patrick, bonne intervention, "comme d'hab"
Henry
# Patrick Moll 23-10-2012 01:42
Contrairement à ce que suggère Mero, je pense que Gimp est un danger mortel pour les amateurs tant son ergonomie est décourageante. C'est la meilleure solution pour les faire abandonner les traitement d'images. Picasa, c'est différent. Il ne sait pas faire grand chose, mais il le fait simplement. Il peut être une marche vers un logiciel plus complet.
# Mero 23-10-2012 10:13
Il faut éviter de confondre les systèmes d'exploitation et les logiciels libres. Plus simple qu'installer une appli sous ubuntu, on ne peut pas. Et Unix/Linux est aujourd'hui à la base d'un certain nombre d'autres sytèmes. ;-)

Pour revenir sur Gimp, car c'est le "fer de lance" de la retouche photo gratuite, mettons nous à la place d'un amateur, qui s'est "saigné" pour payer 400 ou 500 euros pour s'acheter un reflex numérique, pour rentrer dans la cour des grand, ou parce que la qualité d'image de son copain qui en a un l'a bluffé, lui faire acheter une licence officielle d'élément à 100 euros, ou Photoshop à 1000 euros (sur le site Adobe), c'est clairement rédhibitoire (on parle en prix officiel, il y a toujours des promos, etc, j'en conviens).

Donc, soit il ne retouche pas ses images, soit il utilise un logiciel gratuit (je ne parle pas des autres solutions.... :D ).
S'il est impossible de faire une balance des blancs avec gimp (un comble), on peut recadrer, corriger les courbes, rotations, etc. Si ce n'est pas génial, ça a au moins le mérite d'exister, tout comme rawtherapee, très loin de lightroom, mais permet quelques bons résultats tout de même.

Si les produits Adobe prennent une place importante dans la presse, et sur la toile, c'est parfaitement justifié, pour la simple et bonne raison que c'est ce qui se fait de mieux.

Après, on ne peut pas non plus en vouloir à quelqu'un qui ne souhaite pas investir autant dans un soft, sans utiliser de pirates.
# hery 23-10-2012 13:42
Je suis un fervent soutien des logiciels libres mais j'ai craqué au bout de 2 mois de Gimp (achat photoshop).

En revanche, Inkscape est vraiment bien et à part un ou 2 trucs ergonomiques discutables, c'est à ma portée...

D'où une philosophie classique: je regarde en libre ce qui se fait et je paye si je ne trouve pas ce qui me convient. Si c'est trop cher pour l'utilisation que je vais en avoir, tant pis je passe à autre chose.
# hery 23-10-2012 13:46
@Mero : "Après, on ne peut pas non plus en vouloir à quelqu'un qui ne souhaite pas investir autant dans un soft, sans utiliser de pirates." juste une précision, tu cautionnes la piraterie si le prix est trop élevé ?
# Mero 23-10-2012 16:04
Certainement pas. Bien au contraire, utiliser un pirate de photoshop, la question ne se pose pas pour Gimp, et encore moins pour le défendre. Malheureusement, j'en connais. Tout comme les pirates d'office qui tournaient sans relâche avant l'arrivée d'openoffice. Je ne cautionne pas, c'est juste une réalité.

Si on ne souhaite pas investir dans photoshop, pas beaucoup d'autres solutions que Gimp, qui est surtout là par obligation, plutôt que par défense absolue du produit en lui-même.
# Les 2 mon capitaineFred 23-10-2012 20:54
Je comprends l'argumentaire de l'article très pertinent.
Je n’opposerais pas le monde du libre et du payant, mais ma simple expérience utilisateur :
- J'ai essayé GIMP; il me rappelle beaucoup d'informaticiens qui coupent les cheveux en 4 et qui regrettent le bon temps du DOS. Moi je considère que quand je suis devant un logiciel photo, le but n'est pas de comprendre l'interface ni l'ergonomie, mais d'aller à l'essentiel qui est le traitement de la photo.
Donc je me suis mis devant GIMP et j'ai très vite abandonné devant cette horreur : on a beau m'expliquer que c'est un logiciel super, je n'ai pas de temps à perdre. Et puisqu'il a de nombreux partisans, et que ce problème est connu depuis longtemps, qu'ils s'attèlent donc à la rénovation de son interface...
A côté de, il faut bien le reconnaître, l'indispensable Photoshop, que j'ai en version CS5 et Elements, je suis un grand utilisateur de XnView.
J'utilise également Photofiltre pour sa légèreté combinée à de grandes fonctionnalités, suivant le travail à faire.
Le libre et le payant ne s'opposent pas, ils sont complémentaires.
# Patrick Moll 26-10-2012 15:19
Je suis bien d'accord avec cette conclusion. J'ai moi-même quantité de logiciels gratuits sur mes ordis, libres ou non, en compléments des logiciels commerciaux. La seule chose qui m'importe, c'est leur qualité, et je n'ai aucun dogme d'aucune sorte. Mais la question du jour concernait les médias spécialisés qui ne peuvent se disperser comme un photographe peut s'autoriser à le faire...
# Thierry DIJOUX 24-10-2012 07:30
Une bonne fois pour toutes, quand vous parlez de libre, le contraire c'est propriétaire et non payant. D'ailleurs un logiciel libre peut-être payant !
Le prochain qui cherche à mettre en opposition les 2 termes "libre" et "payant", je lui envois Richard Stallman ! :lol:
# Patrick Moll 26-10-2012 15:31
Le libre n'est libre qu'en apparence, puisque son usage, son développement et sa distribution sont soumis à toute une batterie de contraintes. Par ailleurs, l'immense majorité des utilisateurs se fout avec la dernière énergie qu'un logiciel soit libre ou pas. En revanche, qu'il soit payant ou pas leur importe beaucoup. La vraie distinction est donc entre gratuit et payant. Si j'ai évoqué le libre, c'est pour signaler le comportement agressif de certains de ses zélateurs.
Quant à Richard Stallman, j'ai toujours eu un peu de mal avec les gourous, mais il a été un moteur important dans le développement de logiciels dont beaucoup bénéficient aujourd'hui...
# lauret cyrille 25-10-2012 18:34
Je suis assez surpris par la tournure du débat qui s'oriente vers une opposition entre 2 logiciels dont un dominant et coûteux et l'autre dont l'avantage essentiel se retrouve dans sa gratuité.
Je me relance dans l'activité photo après plusieurs années" sans".
Au travers de ce site j'ai ete convaincu de passer très vite au RAW et j'ai opté pour DXO.
La question que je me pose est pour l'après développement et je vais très probablement m'orienter vers PaintShop pro X5 pour les retouches éventuelles de quelques photos.
Je déplore bien évidemment de ne pas trouver plus de supports d'informations sur PSP de même que lorsque j'ai fait le choix de Sony je l'ai fait aussi pour le rapport qualité prix qui me semblait meilleur que ses concurrents( j'ai hésité avec Pentax).
Ensuite il faut pouvoir et surtout accepter d'assumer ses choix, ce qu'il est vrai peut etre difficile surtout si on a le sentiment d'etre isolé.
Ce post pour conclure que la presse suis bien evidemment les tendances majoritaires mais d'un autre côté il serait bien d'éviter de tomber dans la pensée unique
# Patrick Moll 26-10-2012 15:38
PSP est loin de démériter. Il est pour moi dans le petit lot de logiciels que les experts peuvent adopter en toute quiétude : PSE, PSP et PhotoPlus. Après, c'est en effet dommage que PSP ne bénéficie pas de plus de couverture, mais Photoshop CS et Elements ont vraiment écrasé le marché et il est difficile pour les médias de consacrer à PSP beaucoup plus que la place qu'il a réellement dans les usages. Ce n'est pas une question de pensée unique, mais de réalité du marché.
# Cocagne 27-10-2012 02:19
Attention tout de même à ne pas encenser cette attitude de suivisme.
Que dirait on d'une revue automobile qui n'irait pas dénicher les petites ateliers anglais ou se font des voiture à façon et pas plus chères que les bolides convenus d'outre Rhin on la lira pour changer sa voiture de tous les jours une fois par an pour s'informer et on ira rêver tous les mois sur les pages de celle qui saura apporter un petit plus journalistique.

Car pour l'instant on se retrouve devant un excellent travail de rédaction mais qui ne mérite pas le titre d'information

comment ce fait il par exemple qu'on ne nous présente toujours pas même en béta le prochain bidule des russes Daminion?

Ça se serait du travail de journaliste !
Et cela n'empêche pas pour faire bouillir la marmite de nous coller des zinzins passe partout ils sont toujours bons à lire mais bon àmoins de ne pas vouloir fidéliser son lectorat...
# Patrick Moll 28-10-2012 17:12
Mais de quoi parle-t-on au juste ? Il ne s'agit pas de vendre ou faire vendre des logiciels, ou de parler du travail des éditeurs, mais d'apprendre aux utilisateurs à s'en servir. Je ne vois donc pas le rapport avec les exemples de revues pour bagnoles. S'il s'agissait de revues abordant les questions de conduite/pilotage, ce qui n'est pas le cas, elles parleraient essentiellement des voitures que les lecteurs possèdent, et non de la dernière Ferrari ou de je ne sais quel modèle confidentiel.

Les logiciels peu utilisés bénéficient de présentations des nouvelles versions, mais pas (ou peu) de tutoriels. Cela me semble très logique.
# Beaucoup de bruit pour pas grand chose.Zyglur 27-10-2012 11:28
D'abord je tiens à rappeler que je suis un admirateur de ces développeurs qui produisent des logiciels libres de qualité et sans rémunération (certains logiciels libres sont développés par des salariés d'entreprise qui proposent des services autour de ces logiciels, c'est un boulot comme un autre mais c'est différent). J'ai personnellement un de mes meilleurs ami qui a les deux activités, mais personnellement j'utilise peu de logiciel libre pour des raisons d'ergonomie. J'espère que cela témoignera en partie de mon impartialité.

Ensuite je voulais juste rappeler que tout extrémisme est dangereux et dessert au final la cause que l'on croit défendre.

Et pour finir une petite démonstration par l'absurde dans un autre registre :

Combien y a t-il de magazines (voir de quotidiens) qui traitent du football ?
Sport qui m’indiffère mais dont la présence mondiale est indéniable même en dehors de l'implication économique qu'il représente.
Combien de revue spécialisée sur le Curling ?
Sport qui m'indiffère aussi mais dont la marginalité est évidente, même dans les pays les plus pratiquants.

Est-ce que les licenciés des clubs de Curling militent pour avoir autant de magazines que le Football ?
NON, ils le regrettent peut-être mais ils font avec.

Ça leur fait plaisir d'entendre parler de leur sport lors de temps à autre (lors des JO principalement).

Pour les magazines , les marques de matériel et les éditeurs de logiciels la situation me semble semblable :
Les rédacteurs privilégient ce qui intéresse les lecteurs, mais n'oublions pas qu'une fois de temps en temps on voit passer un article sur un logiciel libre. C'est anecdotique, c'est vrai, de même que de rencontrer quelqu’un qui utilise régulièrement ce dit logiciel.

:lol:
# Patrick Moll 28-10-2012 17:14
Oui, il me semble que c'est la bonne analogie. Le curling bénéficiera de petits encadrés dans les journaux sportifs généralistes, et éventuellement de revues qui leur sont exclusivement dédiées si des courageux décident d'en créer.
# Cocagne 28-10-2012 17:02
Au fond cela consiste à dire :

Parlez moi de ce que je connais, rassurez moi sur mes choix ..

Le journal l'équipe parle de tous les sports que je sache mais il est vrai que ce qui fait la vente est le tout venant du foot ou du cyclisme ce qui n'interdit pas de parler-aussi- des autres sports disons que les amateurs des autres sports peuvent remercier avec une certaine ironie les fans des sports les plus répandus alors que dans le cas qui nous occupe les utilisateurs marginaux se retrouvent snobés et refoulés des pages de la..connaissance

Ah Doxa quand tu nous tiens !
# Patrick Moll 28-10-2012 17:20
Non, cela consiste à dire : apprenez-moi à me servir des outils que je possède, pas de ceux que je n'ai pas et n'aurai sans doute jamais.
Le journal l’Équipe parle de tous les sports ? En reprenant l'exemple du curling évoqué plus haut, il faudra me dire quelle place a ce sport dans l’Équipe. Pour l'immense majorité des sports confidentiels ne sont donnés que quelques résultats en fin de journal. Les quelques sports majeurs trustent la grande majorité de la pagination du quotidien, et la totalité des reportages. Je ne vois donc pas de différence majeure avec ce dont parle l'article.
# Cocagne 29-10-2012 00:28
Patrick ! Quand je veux un manuel, un guide, un mode d'emploi je vais en librairie. quand je veux de l'information je vais dans un bureau de presse.

Par exemple Compétence photo se retrouve aussi je l'ai vu encore hier ne bonne place chez le libraire Sauramps à Montpellier dont tes spéciaux, c'est d'ailleurs une forme de consécration mais quand on rentre chez un libraire on a déjà une idée de ce qu'on cherche par contre j'attends d'une revue qu'elle m'informe sur ce qu'il y a de nouveaux. Rien ne l'empêche de fournir aussi un travail pédagogique car nous savons tous que dans un média de presse chaque lecteur trouve rarement plus d'un sujet à sa convenance et qu'il faut donc ratisser large pour satisfaire le plus grand nombre mais rien n'interdit d'aller chercher les perles encore cachées derrière les mastodontes car si la presse ne le fait pas alors qui le fera ?
N'oublies pas qu'il n'y a quasiment plus de commerce de proximité.
# Patrick Moll 29-10-2012 02:40
Si on prend l'exemple du Monde de la Photo, de très nombreux logiciels parfois très confidentiels sont signalés, certains faisant l'objet d'un test. Mais ce n'est pas de cela que parle mon article. J'évoque les sujets de fond, par exemple le format Raw. Tu imagines un dossier de 20 ou 30 pages illustré avec le plugin Ufraw de Gimp ? Le numéro d'après, la moitié des lecteurs achètent un autre mag. Alors oui, informer sur ce qu'il y a de nouveau, mais former sur ce qu'il y a de bon et de largement diffusé.
# Tigrosaure 04-11-2012 01:15
Bonjour,
Je n'ai pas lu les diatribes des libristes qui contestent l'omniprésence des produits Adobe dans les journaux, mais ce n'est sans doute pas glorieux.

Ceci étant, ayant choisi d'avoir un ordinateur sous Linux (Ubuntu), et aimant faire de la photo, je peux comprendre le désarroi de ces libristes.

J'ai souvent cherché des articles sur Gimp... en vain. Du coup j'ai fini par acheter un livre sur le sujet (et même deux).
Bien sûr, Gimp est moins ergonomique que Photoshop... mais c'est aussi parce qu'une immense majorité d'entre nous est déjà habituée à utiliser des applications Windows et/ou Photoshop. Si l'on ne connaît ni Windows ni Photoshop, je ne suis pas sur qu'il soit tellement plus difficile d'apprendre à utiliser Gimp...
Je tiens également à préciser que la nature "multi-fenêtre" de Gimp, qui bien souvent déroute, n'est plus désormais une fatalité avec les dernières versions ;-)

Toujours est-il que j'avoue utiliser plutôt Picasa pour le travail "commun" qui a effectivement le mérite d'être bien plus ergonomique... mais qui manque cruellement de certaines fonctions ! (comme j'aimerais que Google fasse évoluer ce bel outil !)


Pour terminer, je vais aller lire de ce pas votre article sur les logiciels libres pour le RAW, mais aux commentaires que j'ai pu lire ici, j'ai l'impression qu'il ne mentionnera pas un logiciel libre qui pourtant mériterait beaucoup d'articles à mon avis : Darktable, qui comme son nom l'indique se veut un "concurrent" libre de Lightroom, et qui possède une ergonomie qui me semble très appréciable (même si malheureusement pour le moment, je n'ai pas trouvé le temps de beaucoup m'y frotter...)

En tout état de cause, je vous invite à y jeter un oeil (si ce n'est déjà fait)... il me semble prometteur !


Après... je comprends malgré tout les logiques commerciales... mais ce n'est pas pour autant que je les apprécie ;-)

Sébastien

PS : Je rejoins d'autres commentaires sur la simplicité d'utilisation au jour le jour d'un PC sous Ubuntu... notamment en ce qui concerne les mis à jour de l'ensemble des logiciels ! ;-)
# Patrick Moll 04-11-2012 02:10
Bah, le problème n'est pas seulement ergonomique, mais aussi fonctionnel. Pas de 16 bits, pas de calques de réglages, rien que cela suffit à le rendre inadéquat pour une utilisation avancée en photo. En revanche, en terme de rapport qualité/prix, Gimp est imbattable... ;-)
Je connais Darktable, dont la ressemblance avec Lightroom est frappante. Mais là s'arrête la comparaison, hélas. Si un effort évident a été fait côté ergonomie, on est loin du compte en termes de fonctionnalités et, surtout, en qualité de développement. Comme pour tous les logiciels libres, le moteur de conversion est dcraw, qui a pris énormément de retard ces dernières années sur les meilleurs logiciels propriétaires. Le traitement du bruit à haut ISO est même franchement une catastrophe. Mais je vous laisse l'essayer pour juger de vous même, à ceci près qu'il vous manquera sans doute un point de comparaison sur Linux. Installez une version d'essai d'Aftershoot pour comparer, même si ce descendant de Bibble a, lui aussi, pris du retard sur Lightroom, DxO Optics Pro ou Capture One.
Pour ma part, je préfère RawTherapee à Darktable, mais c'est peut-être juste parce que je le connais depuis longtemps et que je l'ai vu grandir.
# Guitoo 19-11-2012 09:03
Bonjour, Je suis utilisateur Linux depuis bientôt 12 ans. Et autant d'année sur the Gimp. Je dois avouer que je n'ai jamais utilisé Photoshop.

Je comprend facilement qu'un logiciel commercial soit plus facile a utiliser et plus joli. L'ergonomie et la création d'IHM sont des enjeux qui sont difficiles à a résoudre dans un écosystème open-source. En revanche En terme de fonctionnalités , the Gimp n'est pas en reste, bien au contraire.
Il est probablement plus exigeant en terme de compétences techniques et de notion de traitement d'image, mais une grande majorité de plugin commerciaux disponible sous Photoshop se contentent d'offrir une belle interface et une preview temps-réel à une combinaison de filtre basique qu'il est tout à fait possible de reproduire sous the Gimp.
A ce niveau là, ce que fait gagner un logiciel commercial c'est du temps. Mais pour certains, le temps et la ressource la moins chère dont ils dispose.
Les évolutions en cours de Gimp sont très prometteuse. Le 16 bit sera apporté par babl. Gegl de son coté élargi le paradigme de pile de calques a celle de graphe. Ce qui permet de faire des filtres de calques mais également bien plus.
D'un point de vue technique et scientifique the Gimp est très vivace. Certain laboratoire de recherche universitaires en traitement d'image propose directement les résultats de leur travaux sous Gimp( Liquid resize et greycstoration par exemple).

J'ai longtemps été le Mr ordinateur dans mon entourage. Une des requêtes les plus fréquentes après les ordinateurs en panne c'était "J'ai des images à redimensionner tu peux me télécharger Photoshop?". Si PS a très largement mérité sa place dans la presse spécialisé, il est largement sur-représenté pas les médias en général. Et il en est de même pour beaucoup d'autre produits logiciels.
Depuis que j'utilise des solutions open-sources, je recommande celle ci systématiquement devant un logiciel piraté. Si tu n'as pas ni le besoin et ni le budget pour PS ne le pirate pas et prend the Gimp.
# Patrick Moll 16-12-2012 01:09
Pas besoin de Gimp pour faire un recadrage ou des traitements simples. Des logiciels comme Paint.net font parfaitement l'affaire. Gimp ou Photoshop sont à envisager pour des traitements avancés de l'image. Quand Gimp aura une interface acceptable, qu'il acceptera le 16 bits et qu'il disposera de calques de réglage, alors on pourra le considérer comme un concurrent crédible pour Photoshop. Si Gimp était si vivace, ça fait longtemps que tout ceci serait disponible.
En tant que chercheur, je connais la différence entre un produit destiné à l'expérimentation et un produit opérationnel. Il ne suffit pas d'avoir de bonnes idées pour qu'elles soient exploitable. Le problème du monde libre est qu'il a du mal à passer du stade de l'expérimental au produit fini, efficace et qu'on a plaisir à utiliser. C'est particulièrement vrai dans le domaine de l'image ou celui de la vidéo. Pour ma part, je ne conseillerai jamais Gimp, hugin etc. à des amateurs de peur de les dégoûter à jamais. Ce qui est acceptable pour un utilisateur avancé ne l'est pas pour un amateur.
# entre volontarisme et ouverturebodin 27-11-2012 00:07
je regrette non pas qu on aborde certains sujets avec les logiciels tenors du marche mais qu aucune place ne soit accorde a un challenger.
pourquoi ne pas proposer un comparitif fonction par fonction pour commencer?
cela permettrait a tout un chacun de s orienter ?
# Patrick Moll 16-12-2012 01:13
L'intérêt d'un logiciel ne se résume pas à ses fonctionnalités. L'ergonomie tient une place considérable dans l'appréciation globale d'un logiciel et n'est pas facilement quantifiable. Gimp possède 70% ou 80% du potentiel de Photoshop. Pour autant, il est à des années-lumière en terme d'ergonomie et de simplicité d'utilisation. A partir du moment où il est difficile de parler de tout ce qui sort (et il en sort, des logiciels), il faut bien faire des choix... :confused:
# 80 % de Photoshop suffit à 99,99 % des utilisateursOlivier 27-04-2013 14:29
Bonjour,

Je découvre avec un vif intérêt votre chronique sur les idées reçues, je ne partage pas tous vos points de vue, surtout ceux en rapport avec les logiciels libres, mais je salue vos avis très argumentés.

Tout d'abord, je voudrais signifier ici mon ras-le-nol (cf. dans les commentaires) devant l'association systématique utilisateurs de logiciels libres - vilains méchants ayatollahs fanatiques dogmatiques. Il semble que souvent l'utilisateur des LL doive se repentir et consentir (à genoux ? en se flagellant ?) à utiliser les logiciels propriétaires recommandés pour être respecté.

Permettez-moi de na pas m'auto-flageller ici ;) .

Au risque de terroriser certains des lecteurs de cette chronique, je suis très intéressé par la démarche démocratique et citoyenne ("free" comme dans "free speach", pas comme dans "free beer") de la Free Software Fondation. Avoir des idées, des valeurs, vouloir les mettre en pratique n'est pas honteux malgré l'injonction au pragmatisme (froid et aride) de la société actuelle que je trouve personnellement très fanatique et très intégriste (tyrannie du marché, pensée unique, la consommation comme seule raison de vivre, l'interdiction de penser des alternatives...)

Quitte à passer pour un barbu fanatique ayatollah cannibale mangeur d'enfants, je vais même jusqu'à utiliser au quotidien un système d'exploitation libre (Linux/Debian qui, soit dit en passant, prend 1/2h à l'installation - graphique - et demande rarement de passer par la ligne de commande dans sa version stable). Sur cet OS je gère très bien mes photos avec des LL comme Rawtherapee, Gimp et Digikam. Je suis bon pour le bûcher ou pour la corde. SVP évitez la lapidation, je n'aime pas les cailloux sauf ceux avec de belles lentilles en verre et bien lumineux :)

Non je ne suis pas repenti, non je n'ai pas l'intention d'utiliser PS ou Lightroom car j'estime ne pas en avoir besoin.

Nul fanatisme intégriste là-dedans, juste de la cohérence et aussi du pragmatisme (et oui ;) ).

Je lis plus haut que :

Citer :
Gimp possède 70% ou 80% du potentiel de Photoshop
Pour être franc, combien de personnes ont-elles besoin de plus ? 70 à 80 % des possibilités de Photoshop c'est sûrement déjà trop pour mes besoins d'amateur, je me sers en effet de Gimp juste pour redresser l'horizon, tamponner un élément indésirable, reprendre une perspective et redimensionner + rehausser la netteté d'une image pour le Web. Tout le reste est fait avec le dérawtiseur (Rawtherapee).

Je pense que si on mélangeait des tirages A4 de photos dérawtisées et traitées par Rawtherapee-The Gimp avec d'autres faites par PS-Lightroom, il serait très difficile et même impossible de savoir ce qui a été traité avec quoi. Ce genre de test a t-il été fait ?

Il serait intéressant je pense qu'un bon mensuel photo se penche sur la question et nous explique vraiment où et à quel niveau de détails (grands tirages par ex) la supériorité des PS-Lightroom est flagrante.

Je pense que, si 99,99 % des photographes qui lisent ces revues peuvent faire avec Gimp ce qu'elles font avec PS, alors il est du devoir de ces mensuels de donner à Gimp toute sa place dans le monde des amateurs de photo.

Je suis gêné par l'idée qu'un journaliste ignore des logiciels efficaces (80 % de la perfection ne peut pas être mauvais non ?) sous prétexte que peu les utilisent, mais le fait même de ne pas en parler ne participe-t-il pas à cette mise en minorité ?

Le journalisme, c'est aussi parler de ce que le lecteur ne connait pas, s'il sait que Gimp fait aussi bien que PS à 80 % il pourra mieux réfléchir à l'intérêt d'acheter ou pas Photoshop. Acheter une licence et devoir payer toute sa vie des mises à jour est-il une bonne idée si on peut faire aussi bien avec un autre logiciel ?

Pour ma part je vais encore continuer longtemps je pense avec l'équipe RT + Gimp, sans repentance et sans honte.
# RE: 80 % de Photoshop suffit à 99,99 % des utilisateursPatrick Moll 28-04-2013 22:28
Ainsi que je l'ai indiqué dans l'article et dans plusieurs réponses à des commentaires, l'efficacité d'un logiciel ne se limite pas à l'étendue de ses fonctionnalités. Si celles de Gimp sont vastes, le logiciel est une catastrophe ergonomique, je le dis comme je le pense. Paradoxalement, un professionnel saurait s'en satisfaire parce qu'il en a un réel besoin. Pour un amateur, le plaisir est un élément essentiel du choix. Si Gimp est très peu utilisé alors qu'il est gratuit, c'est qu'il s'agit d'une usine à greffons qui ne procure pas de plaisir et qui est difficile à prendre en main. Pourquoi voudriez-vous que je conseille un tel logiciel à des photographes amateurs ? Si j'en parlais, comme vous le demandez, ce serait pour conseiller de l'éviter.

Dans le prochain dossier de Compétence Photo (à paraître sous très peu), je défends plusieurs logiciels libres ou gratuits pour la raison qu'ils sont bons et agréables à utiliser. C'est là le premier et principal critère que je considère. N'ayant aucun dogme, qu'un logiciel soit issu ou non du Libre n'a pour moi aucune importance. Je conçois qu'en tant que militant du Libre vous vous en désoliez, mais concevez en retour que je n'ai pas de raison de dire du bien de logiciels dont je ne pense pas de bien... ;-)
# RE: 80 % de Photoshop suffit à 99,99 % des utilisateursOlivier 29-04-2013 01:13
Je comprends bien votre point de vue, moi l'ergonomie de Gimp ne m'a jamais troublé, je m'y fais tant que j'ai les fonctionnalités qui m'intéressent. En fait il n'y en n'a pas tant que ça et j'ai un usage assez succinct de Gimp, je préfère faire le maximum du post-traitement avec le dérawtiseur.

Merci de vous donner la peine de répondre à vos lecteurs.
# RE: 80 % de Photoshop suffit à 99,99 % des utilisateursPatrick Moll 29-04-2013 21:15
C'est la moindre des choses de répondre quand on a ouvert une zone de commentaires... ;-)
Pour finir avec Gimp, il ne me semble pertinent que pour faire des choses un peu complexes. Pour des choses simples, il existe de nombreux logiciels libres ou gratuits qui me semblent bien plus ergonomiques.

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